Pourquoi l'Apocalypse dans le plan de Dieu ?

« Fortifie-toi et prends courage »

Sur la chaîne Youtube « La Grande Mission avec Marie », voir la vidéo "Pourquoi l'Apocalypse dans le plan de Dieu ?"

 

Pourquoi Dieu a-t-il voulu l’Apocalypse dans son plan pour l’humanité ? L’Apocalypse ne doit surtout pas être considérée comme la punition d’un Dieu sévère, même si ce sera une période d’épreuves. L’Apocalypse vient d’un mot grec qui signifie « révélation », et ce sera effectivement la révélation de Jésus Christ dans son rôle de messie sauveur du monde et dans sa divinité, aux yeux du monde entier. Les conversions seront massives pendant la période de l’Apocalypse, et ce sera donc une révélation d’eux-mêmes pour les personnes « nées de nouveau », selon l’expression consacrée pour désigner les convertis.

Mais d’abord, résumons le faisceau d’événements prophétiques qui convergent vers un retour de Jésus Christ en 2030. Par retour, il faut comprendre son intervention manifeste aux yeux des hommes pendant les événements douloureux de l’Apocalypse pour mettre fin au règne de l’Antéchrist. Cette intervention conduira à l’instauration du millénium, c’est-à-dire à une période 1000 ans où le christianisme règnera dans le monde entier. Ceci après que le monde entier aura reconnu l’existence et la divinité de Jésus Christ.

Ce retour de Jésus Christ en 2030 pour la fin des temps et le début du millénium, exactement 2000 ans après son avènement sur terre, est une idée simple, mais parfaitement cohérente. Elle est cohérente parce qu’elle place alors la fin du monde, qui doit avoir lieu après le millénium, 3000 ans après l’avènement de Jésus, c’est-à-dire 3000 ans après l’incarnation de Dieu sur terre. De même que Jésus a mis 3 jours pour ressusciter, il mettrait 3000 ans, c’est-à-dire 3 jours prophétiques, pour revenir et s’unir définitivement aux hommes dans le royaume des cieux. Le symbolisme des 3 jours est très présent dans la bible. Dieu a créé Adam et Eve au 6ième jour biblique de la création, vers -4000 avant Jésus Christ dans le calendrier des hommes. La nouvelle humanité, les nouveaux Adam et Eve qui vaincront Satan lors de l’Apocalypse, apparaîtront logiquement au bout de 6000 ans comme 6 jours prophétiques, soit dans les années 2000 (- 4000 ans avant Jésus Christ + 6000 ans = 2000 après Jésus Christ). Et Dieu se reposera le 7ième jour prophétique, au bout de 7000 ans d’histoire des hommes sur terre. Tout comme Dieu s’est reposé au bout du 7ième jour de la création du monde, selon le livre de la Genèse. On a donné sur ce site des sources bibliques validant la durée prophétique de 1 jour pour 1000 ans.

Nous avons donné aussi un échantillon de prophéties tirées de la bible qui annoncent elles aussi un retour du messie Jésus Christ pour 2030. Certaines sont très précises sur la date, comme la prophétie d’Ezéchiel et comme la prophétie de Daniel. La grille de lecture de la prophétie d’Ezéchiel par exemple, indique à la fois la date de 2030 pour la venue du messie, et les dates des 2 guerres du Golfe de 1990 et 2003. Comme ces événements se sont déjà produits, cela valide la pertinence de l’interprétation de la prophétie.

Nous avons expliqué aussi le sens prophétique de la constellation exceptionnelle du 23 septembre 2017, qui reproduit exactement le signe de la femme décrit dans le livre de l’Apocalypse, au chapitre 12. Cette constellation confirme donc par son existence que le récit du livre de l’Apocalypse écrit par l’apôtre Saint Jean n’a pas un sens uniquement symbolique et spirituel, mais qu’il décrit des événements réels. Nous avons expliqué en quoi, d’après la bible, cette constellation annonce un enlèvement des chrétiens 14 ans plus tard. Cette constellation exceptionnelle est liée à la comète exceptionnelle, appelée par la Nasa comète du diable, du 13 octobre 2024. Et elle est aussi liée aux éclipses américaines très particulières et chargées de symboles bibliques, des mêmes années, 2017 et 2024.

Nous avons expliqué en quoi l’avènement de l’Antéchrist et de l’Apocalypse coïncidait avec un contexte de déchristianisation de la société et de crise dans l’Eglise qui s’applique parfaitement à la situation actuelle de l’Eglise catholique. Jésus lui-même a dit : quand je reviendrai, trouverai-je encore la foi ? Il y a une logique à ce que Jésus revienne dans la gloire après que les hommes, dans la continuité du péché originel, aient expérimenté la misère de la vie sans Dieu.

Cette crise de l’Eglise catholique a atteint son sommet avec l’élection invalide du pape François en 2013, obtenue après un coup d’Etat contre Benoît 16, qui restait donc le seul « vrai pape », celui qui retient l’action de l’Antéchrist d’après Saint Paul, jusqu’à son enterrement en janvier 2023. La même année, un conflit majeur s’est déclenché en Israël ; or, la bible nous dit que le messie, donc Jésus Christ pour les catholiques, arrivera après 7 ans d’épreuves pour Israël, épreuves incluant un temps de guerre.

On sait que l’Apocalypse commence avec la libération de 4 cavaliers. Les 2 premiers cavaliers sont le cavalier blanc, blanc comme l’habit du faux pape François « libéré » en janvier 2023, et le cavalier rouge de la guerre, libéré lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023.

Nous avons montré aussi comment les apparitions nombreuses de la Vierge Marie à l’époque moderne avec ses messages, confirment la croyance traditionnelle en le triomphe de son Cœur immaculé sur Satan à la fin des temps, et l’annoncent. Ses apparitions nous préparent à faire appel à elle pendant les guerres et les autres épreuves de l’Apocalypse.

Nous avons justifié l’imminence de l’Apocalypse par le fait que les sociétés occidentales, berceau du christianisme, bénies par Dieu à travers leurs capacités scientifiques et techniques, en sont au 7ième et dernier des péchés capitaux. En effet, nos sociétés se sont détournées de Dieu, à partir du 19ième siècle et de toutes les philosophies athées de cette époque : c’est ce qui a été appelé le désenchantement du monde, et qui a fait dire à Nietzsche : « Dieu est mort ». Nos sociétés se sont alors successivement livrées pour leur malheur à 7 péchés capitaux : le capitalisme brutal (l’avarice), le marxisme (l’envie), le nationalisme (l’orgueil), le nazisme (la colère), la société de consommation (la gourmandise), l’hédonisme de mai 68 (la luxure). Nous en sommes aujourd’hui visiblement au 7ème péché capital, c’est-à-dire la paresse. Il se traduit par une apathie générale de la société, une fatigue existentielle, et l’absence d’engagement pour la collectivité.

Car dès que les hommes manifestent l’orgueil de croire qu’ils peuvent se passer de Dieu pour se conduire, ils se laissent ébranler par la corruption morale insufflée par Satan à ceux qui l’écoutent. De là l’espèce de déchéance morale de nos sociétés actuelles. Cette déchéance arrive à un moment où les technologies maîtrisées par les hommes sont susceptibles de détruire toute la création de Dieu, ce que Dieu ne peut évidemment pas accepter, d’où son intervention directe et son retour. Notamment, nous avons montré les passages du livre de l’Apocalypse qui font penser à une intelligence artificielle, interagissant et contrôlant plus ou moins finement le cerveau humain. Cette intelligence artificielle communiquerait avec nos cerveaux, auxquels elle serait reliée grâce à d’autres technologies qui peuvent nous transformer pour faire simple en objets connectés. Je renvoie à la réflexion sur la marque de la Bête pour plus de détails.

L’Apocalypse, comme l’étymologie du mot l’indique, est le temps des révélations : « nous connaîtrons le sens ultime de toute l'œuvre de la création et de toute l'économie du salut » à ce moment-là, nous dit le catéchisme. Sans prétendre donc tout comprendre dès maintenant, nous pouvons quand même appréhender les raisons de l’Apocalypse et du grand test de la marque de la Bête. Ce grand test est ce que Jésus appelle dans le livre de l’Apocalypse « la Grande Tentation qui va venir éprouver le monde ».

Pour comprendre cette grande tentation, il faut déjà comprendre les raisons de l’existence du mal et de la souffrance. Dieu nous a voulu libres, libres de l’aimer ou pas, libres de choisir Dieu ou de choisir le péché et le diable. Dieu n’a pas voulu créer des marionnettes qu’il agite pour qu’elles lui chantent des louanges sur commande. Pourrait-on imaginer que notre conjoint et nos enfants nous aiment parce qu’ils y sont obligés ? Non, bien sûr : l’amour est indissociable de la liberté. C’est parce qu’Adam et Eve étaient libres qu’ils ont fait le mauvais choix de manger le fruit défendu et commis le péché originel. Le péché originel d’Adam et Eve consistait en fait à choisir par eux-mêmes le bien et le mal, et à expérimenter le mal, au lieu de se laisser guider par Dieu. Le péché originel a fait entrer la mort, la maladie et la souffrance dans l’existence terrestre. La mort et la souffrance sont donc la conséquence de la liberté des hommes, et la liberté des hommes est la conséquence de la relation d’amour authentique que Dieu a voulu créer entre lui et les hommes.

Une partie importante des malheurs consubstantiels à la condition humaine, est causée par des êtres humains à d’autres êtres humains. Pourtant, Dieu n’empêche pas les méchants de faire le mal sur terre, et c’est compréhensible. Si Dieu intervenait sans cesse pour corriger les conséquences du péché sur terre, il tuerait la liberté qu’il a voulue pour l’homme. Si Jésus Christ avait recommandé aux chrétiens d’imposer le christianisme par la force, et donc d’exterminer tous ceux qui refuseraient le christianisme et ses valeurs d’amour, il aurait tué par là-même l’essence du christianisme. Il ne l’a donc pas fait, et a prévu ce que la bible appelle la moisson à la fin des temps. C’est-à-dire qu’après avoir laissé 2000 ans aux hommes pour le chercher, le comprendre, et l’aimer, Jésus Christ jugera le monde. Ceux qui choisiront Dieu et refuseront la marque de la Bête, pourront le rejoindre au paradis ; ceux qui choisiront Satan à travers la marque de la Bête, iront en enfer. L’acceptation ou le refus de la marque de la Bête coïncidera nécessairement avec un choix ultime entre le bien et le mal dans une situation de crise, dans laquelle nous révélerons notre personnalité, au-delà des apparences sociales. Dans l’Evangile, Syméon prédit à propos de l’Enfant Jésus : « voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup », « il sera un signe de contradiction » ; « ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. Il en sera de même au retour de Christ.

La conséquence de la liberté laissée à l’homme par Dieu est donc une condition humaine qui inclut l’existence du mal, de la souffrance et de la mort. Si tous les hommes respectaient les commandements de Dieu, ils ne se feraient pas de mal entre eux. Si les hommes ne s’étaient pas détournés de Dieu, ils n’auraient pas besoin de ce temps d’épreuves qu’est l’Apocalypse, pour être ramenés à plus d’humilité, et pour reconnaître le besoin qu’ils ont de leur créateur. Le pouvoir de Satan est et sera à la mesure du péché des hommes, et de leur absence de recours à Dieu dans la prière, pour lui demander protection face aux pécheurs. Collectivement, les hommes sont donc responsables de leur condition. Mais le reproche qui est souvent fait à Dieu, c’est justement l’existence de ces règles collectives qui s’imposent à tous sans distinction. Cela pousse beaucoup de gens vers l’athéisme, car ils pensent que si Dieu existait, il ne permettrait pas que des personnes « globalement » bonnes et justes, soient victimes de malheurs, comme une agression, ou la perte d’un enfant, par exemple. Car Dieu « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes » (Matthieu 5-45). Nous allons voir pourquoi ces reproches ne tiennent pas.

La relation entre la créature humaine, qui n’a pas demandé à être créée, et son Dieu créateur, est-elle déséquilibrée ? A cette question, nous répondons « non » bien sûr, au nom de tout ce que nous a donné Dieu, ce Dieu de justice, ce Dieu de miséricorde, ce Dieu d’amour.

Le Dieu de justice a créé le jugement particulier au moment de la mort, qui traite chaque âme selon ses œuvres pendant sa vie terrestre. A l’issue du jugement particulier, l’âme va soit au paradis, éventuellement après une période plus ou moins longue de purification au purgatoire, soit en enfer. Au paradis, les âmes s’unissent à Dieu à travers ce qui est appelé la vision béatifique. La vision béatifique consiste à voir Dieu et à vivre en sa présence. Vivre dans la lumière de Dieu apporte la paix, la joie, et l’absence de toute souffrance au paradis. Mais seule une âme purifiée peut s’unir à Dieu : la lumière de Dieu ne peut s’unir à la noirceur du pécheur endurci.

Dieu ne veut pas s’unir aux hommes qui ont gravement péché sans se repentir ; et réciproquement, les pécheurs au cœur dur ne peuvent pas, ne veulent pas accueillir l’amour de Dieu. Ils scellent ainsi leur sort pour l’éternité et pour leur malheur. Et cela est juste : pourquoi Dieu offrirait-il le bonheur éternel à des hommes qui ont fait souffrir leur prochain sans remords ?

Il faut élever son esprit pour mettre à sa juste place la brève existence humaine sur terre à côté de notre sort dans l’éternité. Accepter cette période de test qu’est l’existence terrestre, et la réussir pour nous unir à un Dieu qui nous offre amour, joie et paix, est le seul choix raisonnable possible. On ne va évidemment pas choisir d’aller souffrir en enfer pour l’éternité. Alors autant aimer Dieu et nous efforcer de respecter ses commandements dans notre vie.

Le Dieu de miséricorde s’est incarné sur terre en la personne de Jésus Christ. Il s’est offert en sacrifice pour que les péchés des hommes soient pardonnés, lui qui n’a jamais péché. A la fois homme et Dieu, Jésus a fait cela pour que les hommes puissent s’unir à lui en accédant au paradis. Jésus Christ a souffert les tortures de la passion, il s’est laissé crucifier, et tout cela par amour pour nous. Le sacrifice de Jésus mérite notre reconnaissance éternelle et a valeur d’exemple pour nous. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » nous dit Jésus. Il nous dit aussi : « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle ». Le sacrifice à la croix nous oblige à reconnaître l’équité totale de Dieu dans notre rapport créatures/créateur : il s’est offert à nous, de la manière la plus noble, la plus héroïque, la plus sublime qui soit.

Et enfin, le Dieu d’amour nous a offert dans cette vie même la possibilité de surmonter nos souffrances en créant une relation d’intimité et d’amour avec lui. Celui qui aime Dieu sincèrement, qui ne se contente pas de lui faire des prières avec la liste de tout ce qu’il demande, celui-là est vivifié par le Saint Esprit. Le Saint Esprit est la troisième personne du Dieu trinitaire. Il existe une nature divine unique qui s’incarne en 3 personnes, unies par une même volonté et par un amour parfait : Dieu le Père, le fils Jésus Christ, et le Saint Esprit. La force d’amour du Saint Esprit est à la source de la sanctification que nous devons rechercher : « aime et fais ce que tu veux » nous dit Saint Augustin. « J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien », nous dit aussi Saint Paul. Cette force d’amour est aussi celle qui nous fait surmonter les épreuves ou les simples contrariétés de la vie. Cela est possible si nous nous abandonnons complètement à Dieu pour laisser le Saint Esprit agir en nous. « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » a dit Jésus. Saint Augustin exprime le pouvoir de cette force d’amour qui nous éclaire de l’intérieur par ces mots : “La récompense de Dieu, c'est Dieu lui-même ». Nous avons besoin de la présence de Dieu en nous parce que notre âme a été créée pour aimer son créateur. Saint Augustin a dit aussi : « Tu nous as faits pour toi seigneur et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose pas en toi ». “Si nous revenons à notre propre cœur, nous trouvons Dieu au fond.”

Pour celui qui n’a pas encore expérimenté la présence du Saint Esprit en lui, il faut expliquer le miracle de la conversion : on ne choisit pas rationnellement de se convertir ou d’approfondir sa foi. Le chrétien, à qui Dieu demande de témoigner de sa vérité, ne provoque pas par lui-même la conversion. C’est le Saint Esprit de Dieu qui accepte d’entrer dans le cœur de celui qui cherche sincèrement et en toute humilité à découvrir Dieu. Une fois que le saint esprit est dans notre cœur, sa présence grandit et son amour nous remplit à mesure que nous lui faisons de la place. Nous nous éloignons de lui par le péché. Au contraire, nous nous rapprochons de lui en respectant ses commandements, en le priant et en l’adorant.

Le Dieu d’amour nous a donc donné le Saint Esprit pour nous aimer, pour nous rendre meilleurs, pour nous fortifier, et pour nous rendre plus sages. Celui qui est guidé par le Saint Esprit évite plus facilement les embûches de ce monde.

Nous avons tenté d’expliquer le sens de l’Apocalypse, et montré qu’à travers elle Dieu tendait la main à notre monde moderne qui s’est détourné de lui. Ce monde a tout intérêt à saisir cette main rapidement et franchement, à retourner à Dieu sans réserve.

Cela veut dire pour les hommes se repentir de leurs péchés et se convertir. Les mœurs des Français sont plutôt douces, mais la paix de la France est une paix bâtie sur le sable, et non pas sur le rocher, qui est Christ. C’est pourquoi la France est si vulnérable au pouvoir de Satan qui cherche à la détruire à travers les hommes qu’il influence.

Ceux qui cherchent Dieu doivent en connaître les commandements : tu aimeras le seigneur de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Dieu nous juge selon les intentions de l’âme et du cœur, et pas seulement selon nos actions. Pour avoir un cœur selon le cœur de Dieu, il faut cultiver à chaque instant de notre vie la charité, la douceur et l’humilité. L’humilité pour s’effacer et se laisser remplir du Saint Esprit, mais aussi pour se mettre à notre juste place de créature face à son créateur.

Dieu nous demande de lui rendre grâce et de prier pour la conversion des pécheurs. Il nous demande de lui offrir nos souffrances et nos contrariétés quotidiennes comme des sacrifices. Mais plus encore, il nous demande de lui faire l’offrande de nos bonnes actions et de l’accomplissement de notre devoir d’état au quotidien, dans notre rôle de parent, conjoint, ami, travailleur, etc…Ces offrandes quotidiennes sont le levier pour obtenir de Dieu sa miséricorde, afin d’atténuer les souffrances de ce monde.

Ces sacrifices et ces offrandes sont encore plus agréables à Dieu s’ils sont offerts à la sainte Vierge Marie, sa mère qu’il nous a léguée à la croix comme notre mère à tous et la médiatrice de ses grâces. Nous avons décrit ici plusieurs miracles liés à la prière du Rosaire, et notamment des victoires militaires dans des situations désespérées. Les promesses du Rosaire, tout comme les interventions protectrices d’anges gardiens dans des situations périlleuses, montrent que Dieu n’a pas laissé le croyant démuni de toute protection dans la vie terrestre. Parmi les 15 promesses du Rosaire, on peut noter les promesses suivantes : « A tous ceux qui réciteront dévotement mon Rosaire, je promets ma protection toute spéciale et de très grandes grâces. » ; « Le Rosaire sera une armure très puissante contre l’enfer. Il détruira les vices, délivrera du péché, dissipera les hérésies » ; « Celui qui récitera pieusement mon Rosaire en considérant ses mystères, ne sera pas accablé par le malheur. Pécheur, il se convertira ; juste, il croîtra en grâce et deviendra digne de la vie éternelle ».

Si les événements de l’Apocalypse se produisent bien à notre époque, ils pousseront sans doute beaucoup d’entre nous à trouver un refuge dans le Cœur Immaculé de Marie. Si nous voulons vraiment obtenir la protection divine, alors prions Dieu et la Sainte Vierge avec ferveur, car “Dieu entend mieux un sanglot qu'un appel.” nous dit Saint Augustin. Prions aussi collectivement, car c’est ce que Dieu nous demande.

Marie est notre mère, notre avocate, et notre soutien. Mais Marie est aussi la nouvelle Eve : femme qui n’a jamais péché, elle est la matrice de la nouvelle humanité à naître. Elle est le modèle de pureté, d’amour, de bienveillance, de tendresse, de douceur, de dignité et de noblesse d’âme, que nous devons imiter pour reprendre l’autorité spirituelle perdue par l’homme face à Satan depuis la chute d’Adam et Eve. Marie incarne le défi que doivent remporter les humains dans la grande épreuve de la marque de la Bête imposée par l’Antéchrist. Dans la tradition catholique, c’est en effet Marie qui écrase le serpent (Satan), et pas Dieu directement. Car Dieu se place au-dessus de l’ange déchu Satan, qui n’est rien d’autre qu’une de ses créatures.

Si l’Apocalypse est bien pour notre époque, alors devenons des apôtres de la fin des temps : « j’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé », dit le psaume 116. Si à l’avenir le christianisme était réprimé et les églises fermées, n’oublions pas que n’importe quelle personne, baptisée ou pas, peut en baptiser une autre au nom du père, du fils et du Saint Esprit. Revêtons-nous de l’armure du chrétien dans le combat spirituel, et saisissons l’épée à deux tranchants que nous offre Jésus pour exercer en son nom l’autorité spirituelle. Laissons Saint Paul conclure, avec son récit de l’avènement de l’Antéchrist, de l’état de la société à ce moment-là, et par ses encouragements :

« La venue de l’Impie, elle, se fera par la force de Satan avec une grande puissance, des signes et des prodiges trompeurs, avec toute la séduction du mal, pour ceux qui se perdent du fait qu’ils n’ont pas accueilli l’amour de la vérité, ce qui les aurait sauvés. C’est pourquoi Dieu leur envoie une force d’égarement qui les fait croire au mensonge.

Ainsi seront jugés tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui se sont complus dans le mal » (2 Thessaloniciens 2).

« Sache-le bien : dans les derniers jours surviendront des moments difficiles.

En effet, les gens seront égoïstes, cupides, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, révoltés contre leurs parents, ingrats, sacrilèges, sans cœur, implacables, médisants, incapables de se maîtriser, intraitables, ennemis du bien, traîtres, emportés, aveuglés par l’orgueil, amis du plaisir plutôt que de Dieu ; ils auront des apparences de piété, mais rejetteront ce qui fait sa force. Détourne-toi aussi de ces gens-là !

D’ailleurs, tous ceux qui veulent vivre en hommes religieux dans le Christ Jésus subiront la persécution.

Quant aux hommes mauvais et aux charlatans, ils iront toujours plus loin dans le mal, ils seront à la fois trompeurs et trompés.

Mais toi, demeure ferme dans ce que tu as appris : de cela tu as acquis la certitude, sachant bien de qui tu l’as appris.

Depuis ton plus jeune âge, tu connais les Saintes Écritures : elles ont le pouvoir de te communiquer la sagesse, en vue du salut par la foi que nous avons en Jésus Christ.

Toute l’Écriture est inspirée par Dieu ; elle est utile pour enseigner, dénoncer le mal, redresser, éduquer dans la justice ; grâce à elle, l’homme de Dieu sera accompli, équipé pour faire toute sorte de bien.

Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Un temps viendra où les gens ne supporteront plus l’enseignement de la saine doctrine ; mais, au gré de leurs caprices, ils iront chercher une foule de maîtres pour calmer leur démangeaison d’entendre du nouveau. Ils refuseront d’entendre la vérité pour se tourner vers des récits mythologiques. Mais toi, en toute chose garde la mesure, supporte la souffrance, fais ton travail d’évangélisateur, accomplis jusqu’au bout ton ministère.

Moi, en effet, je suis déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu.

J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi.

Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice : le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour sa Manifestation glorieuse. (2 Timothée 3 et 4).

« Je peux tout en celui qui me donne la force ». « Un monde nouveau est déjà né. »

Plan dieu 1

Date de dernière mise à jour : 20/02/2025

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