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10 prophéties bibliques pour un retour prochain de Jésus Christ vers 2030
Les prophéties inspirent beaucoup de scepticisme…
Quand on s’avance à faire des hypothèses sur la date du retour de Jésus Christ, retour que lui-même a annoncé dans l’Evangile, on ne peut que faire preuve d’une grande prudence. D’abord, parce que Jésus lui-même a dit :
« Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul » (Matthieu 24).
Ensuite, parce que l’histoire du christianisme est parsemée de prophéties qui annonçaient des châtiments terribles et qui se sont révélées fausses, attirant dès lors sarcasmes et incrédulité sur la prétention à connaître l’avenir du monde. Pour le chrétien, l’Apocalypse est synonyme de la révélation qui doit conduire au royaume de Dieu grâce à la parousie (le retour de Jésus), et il faut s’en réjouir. Mais pour les autres, elle évoque juste des films catastrophes et fait passer celui qui l’annonce pour un oiseau de malheur. D’autres personnes ne veulent pas entendre parler de prophéties parce que cela voudrait dire que l’Homme n’est pas libre et que son destin est écrit d’avance par Dieu, quoiqu’il fasse. En fait, non, car les châtiments de Dieu sont conditionnels : il épargnera ainsi par exemple la ville de Ninive du châtiment qu’il lui avait fait annoncer par le prophète Jonas, parce que les habitants de Ninive ont cru Jonas et se sont repentis de leurs péchés. Mais même si les prophéties sont conditionnelles, comme le temps n’existe pas pour Dieu, il sait à l’avance comment l’avenir va se dérouler en fonction des choix que feront les humains dans certaines circonstances Mais lorsque les événements qui doivent se produire sont près de se réaliser, les êtres humains peuvent encore influer sur les événements. Ceux qui prient Dieu avec ferveur et respectent ses commandements, peuvent malgré tout atténuer les événements tragiques, qui se produisent que trop d’hommes suivent la loi du péché plutôt que la loi de l’Esprit de Dieu.
Enfin, cela peut paraître simpliste à première vue de défendre, comme ici, l‘hypothèse que Jésus va revenir à une date qui représente un compte tout rond, à savoir 2000 ans après le début de son ministère en l’an 30 (ou bien en 2033, 2000 ans après sa mort).
Les prophéties sont liées à la symbolique des nombres dans la bible :
Mais en réalité, ce n’est pas simpliste quand on s’intéresse à la portée symbolique et prophétique des chiffres dans la bible. Les chiffres manifestent la souveraineté de Dieu et sa parfaite maîtrise de son plan pour l’humanité. La bible est remplie de dates et de durées symboliques et prophétiques qui révèlent l’avenir du monde, souvent des périodes d’épreuves ou de châtiments pour avoir offensé Dieu. Par exemple, le nombre 30 symbolise l’entrée au service de Dieu. Ainsi, Jésus est annoncé dans le nouveau testament comme le fils du roi David. Or, David est monté sur le trône à 30 ans, et Jésus a commencé son ministère public à 30 ans ; Joseph a commencé à gouverner l’Egypte à partir de 30 ans, Ezéchiel a commencé à prophétiser à l’âge de 30 ans, Josué a dû vaincre 30 Rois pour conquérir la terre promise, etc…. Autre nombre éminemment symbolique : 33. Ce nombre symbolise l’action complète de Dieu. Or, Jésus est mort et ressuscité à 33 ans, après avoir accompli 33 miracles (dont 24 guérisons) et David a régné pendant 33 ans à Jérusalem, la ville sainte qui a abrité le temple de Dieu. Mais Jérusalem n’a pas toujours été la capitale du royaume de David, et le règne de David a duré plus longtemps que 33 ans. Il a régné précisément pendant 40 ans sur Israël. Or, le nombre 40 est un nombre clé dans la bible, qui symbolise des temps d’épreuve ou de purification, comme les 40 ans passés dans le désert par les hébreux avant d’entrer dans la terre promise. C’est aussi le temps laissé à Israël pour reconnaître Jésus après sa crucifixion, et après lequel, en l’absence de cette conversion, Israël a été punie par la destruction du temple de Jérusalem par les Romains en l’an 70, soit 40 ans exactement après le début du ministère de Christ. Encore un exemple, avec le nombre 14 : depuis Abraham jusqu’à David, il y a eu quatorze générations ; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations aussi ; et depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations. Le chiffre 3 représente la totalité, ou bien veut dire « toujours » : il peut représenter ainsi par exemple la trinité et donc la totalité de la nature divine, ou être associée à une durée qui englobe la totalité de l’action de Dieu. Le chiffre 7 représente la perfection divine (les 7 dons du Saint Esprit, les 7 sacrements). Le nombre 12 est le symbole de l’élection et de l’organisation sociale conduite par Dieu. Et c’est pourquoi il y a eu les 12 tribus de Jacob au fondement du peuple de Dieu qu’est Israël, comme il y a eu ensuite dans le nouveau testament, les 12 apôtres choisis par Jésus. On pourrait multiplier encore et encore les exemples sur la symbolique des nombres dans la bible. Mais on va plutôt s’intéresser par la suite aux durées prophétiques qu’on peut interpréter comme un retour de Jésus vers 2030-2033, pour l’avènement du millénium.
Comprendre ce que sont le millénium, la fin des temps et la fin du monde.
L’Apocalypse selon Saint-Jean prophétise une intervention directe de Jésus sur terre, suivie du millénium, soit 1000 ans de paix et de règne de l’Eglise du Christ partout dans le monde. Ce règne de l’Eglise ne s’accompagne pas toutefois de la présence de Christ au milieu des hommes, sauf à verser dans le millénarisme, hérésie condamnée par le dogme officiel de l’Eglise catholique. Après ces mille ans, Satan, qui avait été enchaîné, doit être relâché pour égarer les nations, jusqu’à la bataille finale de Gog et Magog, à l’issue de laquelle les vivants et les morts ressuscités seront définitivement séparés : les mauvais souffriront dans l’étang de feu et de soufre en enfer, les bons iront vivre avec Jésus dans un nouveau ciel et une nouvelle terre. Il n’y aura plus d’âme au purgatoire en attente d’être purifiée pour pouvoir rejoindre le paradis. Les hommes choisis par Dieu pourront vivre dans la vision béatifique, c’est-à-dire voir Dieu face à face, avec un corps, un esprit et une âme. Il n’y aura plus de mort, plus de péché, plus de vieillesse, plus de souffrance.
Le retour de Jésus et son union avec les hommes se passent donc en deux étapes : d’abord, la fin des temps, qui marque le début du millenium sur terre et la résurrection des Justes dans le ciel ; puis la fin du monde mille ans après, caractérisée par le jugement dernier, la résurrection de la chair de tous les hommes, et la présence de Dieu au milieu des hommes qu’il a choisis, pour l’éternité.
Voici exposées ici quelques prophéties, dont plusieurs sont tirées de l’Ecriture sainte, et interprétées comme indiquant, de manière voilée bien sûr, la date de la fin des temps aux alentours de 2030. En réalité, il s’agit d’un tout petit échantillon des prophéties qui parsèment l’ancien et le nouveau testament. L’ancien testament, notamment, dans les livres des prophètes, est rempli de prophéties sur l’avenir d’Israël, et surtout sur l’avènement de Jésus parmi les hommes, puis sur son retour dans la gloire. Parmi les autres prophéties présentées, figurent aussi celles données par la Sainte Vierge dans ses apparitions.
Notions de base pour comprendre les prophéties dans la bible :
Quant aux prophéties tirées de l’écriture sainte exposées ici, elles partent de quelques hypothèses, qui sont largement admises parmi les eschatologues, c’est-à-dire ceux qui s’intéressent à l’étude de la fin des temps. 1ère hypothèse : le retour de Jésus suivra sa reconnaissance en tant que Messie et fils de Dieu par le peuple d’Israël. 2ème hypothèse : la signification prophétique des durées suivantes dans l’Ecriture sainte : un jour prophétique peut représenter une durée réelle d’un an, de mille ans, ou bien de 50 ans. La durée de 50 ans correspond au Jubilé. C’est la durée au bout de laquelle le peuple juif pouvait proclamer, en sonnant la trompette dans une corne de bélier, la cinquantième année comme une année de jubilé, c’est-à-dire une année sainte. L’année de jubilé marquait l’effacement des dettes et la libération des esclaves.
Enfin, pour comprendre les prophéties sur la fin des temps, il faut aussi avoir à l’esprit que les prophéties dans l’Ecriture sainte concernent souvent des événements historiques qui se répètent dans l’histoire de l’humanité comme des motifs. Ils se déroulent à des échelles de temps et de lieux différentes, mais ils se ressemblent, tout simplement parce que les hommes, leur rapport à Dieu, et au diable, restent les mêmes. Cette superposition de faits historiques est décrite d’une façon suffisamment voilée pour ne pas anéantir la liberté des peuples par la connaissance d’un destin révélé d’avance ; mais elle est assez claire pour que ceux qui s’apprêtent à vivre les événements prophétisés puissent décoder les prophéties et se tenir avertis.
Voici donc l’évocation de quelques prophéties, en proposant bien sûr au lecteur de se reporter aux extraits des livres de la bible associés, pour une compréhension plus complète. Elles sont présentées avec toute la prudence et le recul qui s’impose. Certes, nul ne sait le jour ni l’heure du retour de Jésus, mais si l’Ecriture Sainte est remplie de prophéties, c’est bien pour que nous les étudions et nous tenions prêt : « ne méprisez pas les prophéties » disait Saint-Paul.
LES PROPHETIES DE L’ANCIEN TESTAMENT :
Prophétie 1 : la prophétie d’Osée au chapitre 6 de son livre sur les 3 jours prophétiques
Le chapitre 6 du livre d’Osée contient une prophétie voilée selon laquelle au bout de 2 jours prophétiques, qui représentent en fait 2000 ans d’histoire « réelle », Israël reconnaîtra son Seigneur comme Dieu, c’est-à-dire Jésus comme Fils de Dieu. Le troisième jour, donc au bout de 3000 ans, Dieu vivra parmi les hommes, conformément à la prophétie chrétienne sur la fin du monde.
Dans son livre, le Seigneur annonce au prophète Osée que lui, l’Eternel, se détournera d’Israël jusqu’à ce qu’Israël reconnaisse ses fautes et se tourne vers lui : « je vais rentrer chez moi », « quand ils seront dans le malheur, ils me chercheront » (Osée 5).
C’est au chapitre 6 du livre d’Osée que sont prophétisées les souffrances d’Israël qui suivront son rejet de Jésus, avec la destruction du second temple de Jérusalem et la disparition d’Israël comme nation à la suite de sa défaite devant l’Empire Romain. Et ceci, jusqu’à ce qu’Israël reconnaisse enfin Jésus comme Messie et Fils de Dieu, ce qui pour les chrétiens arrivera lors de la Parousie, le retour de Jésus.
Citons Osée : « Allons, revenons vers le Seigneur. C’est lui qui nous a blessés, il nous guérira. C’est lui qui nous a frappés, il soignera nos plaies. Il nous rendra la vie après deux jours. Le troisième jour, il nous relèvera, et nous vivrons devant lui. Alors reconnaissons le Seigneur comme Dieu. Cherchons vraiment à le connaître. Sa venue est sûre comme la venue du matin. Il viendra à nous comme la pluie, comme la dernière pluie de la saison qui arrose la terre. »
Il est évident que les très brèves durées de deux et trois jours évoquées dans le texte du prophète ne correspondent à aucun événement historique identifiable dans le passé d’Israël, et qu’il s’agit très probablement d’une prophétie. La durée de 3 jours est le symbole de la totalité de l’action ou de la nature divine dans la bible. Elle renvoie évidemment à la résurrection de Christ trois jours après sa mort. Mais comme le texte parle de rendre la vie à Israël au bout de deux jours, il ne peut s’agir de la résurrection de Jésus après sa crucifixion. Cela ressemble plutôt à son retour au bout de 2000 ans puis, après le millénium, donc au bout de 3000 ans, à son union définitive avec l’humanité (« nous vivrons devant lui »). La durée prophétique par laquelle un jour équivaut à mille ans est aussi évoquée dans le psaume 90 : « Avant que les montagnes soient nées, avant que tu aies créé la terre et le monde, d’éternité en éternité tu es Dieu. Tu fais retourner les hommes à la poussière et tu leur dis : « Fils d’Adam, retournez à la terre ! » car 1000 ans sont à tes yeux comme la journée d’hier : elle passe comme le quart de la nuit » (si 1000 ans représentent le quart d’une nuit, faut-il comprendre que les 4000 ans qui séparent la chute d’Adam et Eve de la Bonne Nouvelle de l’avènement de Jésus Christ, représentent une nuit pour l’humanité ?).
Prophétie 2 : la prophétie d’Ezéchiel sur l’iniquité d’Israël, punie 7 fois plus longtemps que la durée de ses péchés…le temps qu’elle cesse de s’opposer à Dieu pour que celui-ci lui pardonne.
Cette prophétie traite de l’iniquité d’Israël, c’est-à-dire de son péché et de sa punition par Dieu. Cette prophétie est impressionnante par sa précision historique. La prophétie d’Ezéchiel prédit en effet non seulement la reconnaissance de Jésus comme son messie par Israël en 2030. Mais encore, la prophétie donne les dates exactes des 2 guerres du Golfe en Irak, en 1990 et 2003.
Cette prophétie d’Ezéchiel porte sur l’iniquité d’Israël, c’est-à-dire sur les péchés qu’elle a commis aux yeux de Dieu ; et plus précisément sur la durée de cette iniquité. Cette prophétie annonce qu’Israël sera punie 7 fois plus longtemps que la durée de ses péchés, le temps qu’Israël cesse de s’opposer à Dieu et que celui-ci lui pardonne. Or, dans la bible, le destin d’une Israël rebelle à Dieu est lié au destin des autres nations rebelles à Dieu : une prophétie sur Israël, c’est aussi une prophétie pour nous.
Entre autres arguments pour le prouver, Jésus a dit : « Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens, jusqu’à ce que leur temps soit accompli. », dans l’Evangile de Luc au chapitre 21, verset 24. C’est un chapitre qui, comme dans Matthieu 24, donne une double prophétie : celle de la destruction du temple de Jérusalem en 70 après Jésus Christ par les Romains, et celle du retour de Jésus Christ à la fin des temps. Dans la bible, ce qu’on appelle les païens, les Gentils ou les Nations, représentent en fait les non Juifs. La phrase de Jésus sur Jérusalem veut dire en fait que sa punition pour le rejeter, lui, le Christ, sera de vivre des guerres avec d’autres nations jusqu’à la fin des temps, c’est-à-dire jusqu’à son retour. A la fin des temps, Jésus provoquera la conversion de toutes les nations du monde au christianisme, pendant une durée de 1000 ans qu’on appelle le millénium. Ensuite, ce sera la fin du monde. Au final donc, la date de la fin de la punition d’Israël, c’est aussi la date du retour de Jésus Christ.
Pour comprendre la prophétie d’Ezéchiel, il faut revenir au contexte de son époque. Au 6ième siècle avant Jésus Christ, le prophète Ezéchiel est donc chargé par Dieu d’annoncer aux habitants du Royaume d’Israël qu’ils seront punis pour toute la période durant laquelle ils ont commis l’iniquité. Cette iniquité a notamment consisté à adorer de faux Dieux, à pratiquer des sacrifices d’enfants, et encore d’autres crimes et péchés.
A l’époque, les royaumes de Samarie (c’était le nom d’Israël à cette époque) et le royaume de Juda (comprenant la ville de Jérusalem) étaient séparés depuis la succession du roi Salomon, et ils étaient même ennemis. Le royaume de Juda avait lui aussi commis l’iniquité, et devait aussi être puni.
Dieu ordonne ainsi au prophète Ezéchiel, dans Ezéchiel 4, c’est-à-dire au chapitre 4 du livre d’Ezéchiel :
« Couche toi sur le côté gauche. Tant que tu resteras couché ainsi, tu porteras sur toi les fautes du Royaume d'Israël, tu en supporteras le poids. Je te charge de faire cela un certain nombre de jours. Il sera égal au nombre d'années pendant lesquelles le Royaume d'Israël a péché. Ainsi pendant 390 jours tu supporteras le poids de ces fautes ».
390 jours, donc Israël a péché pendant 390 ans. Or, dans le livre du Lévitique, au chapitre 26, Dieu annonce 4 fois de suite qu’il punira Israël 7 fois plus longtemps que la durée de son iniquité. Dans la bible, le chiffre 7 représente la perfection de l’action divine. Le chapitre 26 du Lévitique parle des bénédictions que Dieu donnera à Israël si Israël lui est fidèle, et au contraire des châtiments infligés à Israël si Israël le renie. Comme souvent dans la bible, le récit fait des prophéties pour plusieurs périodes de l’histoire. Lévitique 26 annonce la fin de la nation d’Israël, vaincue par l’empire Romain, et la dispersion des Juifs dans le monde entier, jusqu’à la reconstitution d’Israël en 1948.
Mais nous allons voir que le livre du Lévitique contient aussi une prophétie sur la fin des temps.
Au verset 33 de Lévitique 26, Dieu annonce la diaspora future du peuple juif : « Quant à vous, je vous disperserai parmi les nations. » ; mais il annonce dans les versets suivants qu’Israël se repentira et qu’il lui pardonnera : « Ils confesseront alors leur péché et celui de leurs pères », « je me souviendrai de mon alliance avec Jacob ». Ce pardon de Dieu à Israël est d’ailleurs annoncé dans d’autres passages du Lévitique, Lévitique 40, ou Lévitique 45 notamment.
Dans Lévitique 26, les 4 annonces de la punition d’Israël 7 fois plus longue que la durée de ses péchés est annoncée dans les versets 18, 21, 24 et 28.
Dans Lévitique 26, verset 18, il est écrit : « Si, malgré cela, vous ne m'écoutez point, je vous châtierai sept fois plus pour vos péchés. »
Au verset 21, on lit : « Si vous me résistez et ne voulez point m'écouter, je vous frapperai sept fois plus selon vos péchés. »
Au verset 24 : « Je vous résisterai aussi et je vous frapperai sept fois plus pour vos péchés. »
Et enfin au verset 28 : « Je vous résisterai aussi avec fureur et je vous châtierai sept fois plus pour vos péchés. »
Cette étrange répétition cache sans doute une prophétie cachée, qu’on va décoder.
Puisque l’iniquité d’Israël a duré 390 ans, la durée du châtiment doit donc être de : 7 * 390 ans = 2730 ans.
Le temps de la punition pourrait logiquement démarrer à partir de la dévastation du royaume de Juda perpétré par les Assyriens. Dans la parole de Dieu et dans l’histoire d’Israël, l’Assyrie est l’un de ces empires que Dieu utilise pour châtier Israël de ses péchés. Mais il provoque ensuite l’effondrement de ces empires belliqueux pour leurs propres péchés.
L’attaque du royaume de Juda par les Assyriens a eu lieu en – 701 avant Jésus Christ, et peut être considérée comme la fin du royaume des Hébreux, car l’autre partie du royaume, la Samarie, avait déjà été détruite quelques années auparavant.
Dans ce cas, la punition des Hébreux doit s’achever en : -701 + 2730 – 1 (car il n’y a pas d’année 0), soit en 2030. Bien évidemment, le retour de Jésus Christ sur terre et sa reconnaissance par le peuple d’Israël comme le messie, marque la fin de la punition.
Pourquoi cette punition est-elle énoncée 4 fois de suite dans Lévitique 26 ? Le chiffre 4 pourrait représenter le nombre de fois où s’est produite « l’abomination de la désolation dans le lieu saint » selon les termes du prophète Daniel. Cette abomination, c’est la profanation du lieu saint, la profanation du temple de Dieu. Ces 4 événements correspondraient alors, historiquement :
-A la destruction du 1er temple de Jérusalem par les Babyloniens en 587 avant Jésus Christ.
-A la consécration sacrilège du temple au culte de Zeus décidée par le Roi Séleucide Antiochus Epiphane au 2ème siècle avant Jésus Christ.
-A la destruction du second temple en 70 après Jésus Christ par l’empereur Romain Titus.
-A la construction de la mosquée Al Aqsa sur le site du temple au 7ième siècle après Jésus Christ.
Le Royaume de Juda a quant à lui commis l’iniquité pendant une durée de 40 ans, ce que l’on sait aussi grâce au livre d’Ezéchiel, toujours au chapitre 4 :
« Quand tu auras achevé ces jours, couche-toi sur le côté droit, et tu porteras l'iniquité de la maison de Juda pendant quarante jours ; je t'impose un jour pour chaque année. »
Jérusalem a donc gravement péché contre Dieu pendant 40 ans jours symboliques, et pendant 40 ans dans l’histoire réelle. Jérusalem a gravement péché à deux reprises au cours de son histoire : une première fois en abandonnant le culte de Yahvé au profit des cultes païens avec les péchés qui les accompagnent, à l’époque d’Ezéchiel ; et une seconde fois, en faisant torturer et crucifier Jésus Christ, puis en persécutant les premiers chrétiens, ce qui lui coûtera à nouveau la destruction de son temple comme on a vu, cette fois par les Romains, en 70 après Jésus Christ. Ce péché d’Israël, plus précisément, est le rejet violent de Jésus Christ comme le Messie sauveur envoyé de Dieu, Fils de Dieu et Dieu lui-même. Ce rejet a persisté après la crucifixion de Jésus, et s’est manifesté par la persécution de ses disciples qui avaient pris le relais après sa résurrection, puis son ascension. Et toucher aux chrétiens, dans l’Evangile, c’est toucher au corps du Christ ; donc la persécution des premiers chrétiens est sans conteste aussi une persécution de Jésus, et un péché contre Dieu. Ce péché contre Dieu, aussi appelé iniquité, a bien duré 40 ans lui aussi, comme le premier péché, à l’époque d’Ezéchiel. 40 ans, c’est le temps écoulé entre le début du ministère de Jésus Christ, en l’an 30, et le terrible siège de la ville de Jérusalem par les Romains, en l’an 70. Les Romains envahiront le temple pendant la Pâque, comme Jésus a été tué au moment de la Pâque Juive. Le temple sera incendié quelques mois plus tard, mais le siège de Jérusalem ne se terminera que 3 ans plus tard, quand les dernières places fortes seront tombées. 3 ans, c’est la durée du ministère de Jésus Christ sur terre, et un chiffre éminemment symbolique dans la bible. Comme est éminemment symbolique et sacré aussi le nombre 70, qu’on retrouve très souvent dans l’histoire des Juifs racontée dans la bible. Ce nombre symbolise l’ordre spirituel instauré dans la perfection et la puissance de Dieu. Il représente également une période de jugement. La destruction du temple des Juifs en l’an 70 aura eu lieu 70 ans après la naissance de Jésus Christ, ce messie souffrant qu’ils auront rejeté.
La double iniquité de Jérusalem doit logiquement lui attirer une double punition. Cette double punition est confirmée dans le livre du prophète Esaïe, au chapitre 40, quand Esaïe prophétise pour la fin des temps et le jour du Seigneur, c’est-à-dire, pour nous chrétiens, pour le retour de Jésus Christ. Esaïe s’exclame : « Parlez au cœur de Jérusalem, et criez-lui que sa servitude est finie, que son iniquité est expiée, qu'elle a reçu de la main de l'Eternel au double de tous ses péchés. Une voix crie : Préparez au désert le chemin de l'Eternel, aplanissez dans les lieux arides une route pour notre Dieu… ». D’après le livre d’Esaïe, la gloire du Seigneur se révèlera au monde entier une fois que la punition de Jérusalem, punie au double de ses péchés, sera terminée.
D’après Lévitique 26, comme on l’a vu, la punition du premier péché, pour l’abandon du culte de Yahvé, doit durer 7 fois plus longtemps que le péché lui-même, soit 40 fois 7 ans.
Mais puisqu’il y a une double punition pour une double iniquité, alors la durée de punition dite « 7 fois plus longue » s’applique sur cette durée de 40 fois 7 ans. La punition des Juifs durera donc finalement : 40 * 7 * 7 = 1960 ans. 2 fois le chiffre 7 pour 2 iniquités et une punition double.
Cette durée pour le châtiment de Jérusalem prend effet à compter de la destruction du second temple en 70 après Jésus Christ, qui marque sa 2ème iniquité, le rejet de Jésus Christ comme on l’a vu. Ce qui nous amène à : 1960 + 70 = 2030 (il n’y a pas d’année 0 à enlever, puisqu’on est après Jésus Christ).
Soit la même date que pour le royaume d’Israël !
On pourrait objecter que les Juifs à l’époque utilisaient un calendrier lunaire de 360 jours, et non pas de 365 jours comme nous, ce qui changerait la date de 2030 si on utilisait plutôt ce calendrier. Pour autant, il est pertinent de prendre comme base de calcul le calendrier solaire de 365 jours utilisé dans le monde entier, car la punition d’Israël symbolise en réalité la punition subie par toutes les nations. C’est l’humanité toute entière, avec le péché originel, qui a refusé d’obéir à Dieu, qui a péché contre Dieu. Par-là, elle a été condamnée à subir les affres de l’existence terrestre, au lieu de la vie paradisiaque du jardin d’Eden.
Mais si l’on prend pour référence des années de 360 jours pour cibler le sort spécifique du peuple d’Israël, alors on obtient aussi des dates historiques remarquables. Pour trouver ces dates, on commence d’abord par exprimer les nombres d’années de punition en nombre de jours de punition, en comptant 360 jours par année. On obtient alors, pour la punition de la Samarie : 2730 années * 360 jours = 982 800 jours. Puis, pour placer la date de la fin de la punition dans notre calendrier, on ramène cette durée à des années de 365 jours : 982 800 divisé par 365 = 2692,6 ans. La transposition du calendrier des Juifs à notre calendrier, revient tout simplement à multiplier la durée par 360 et à diviser par 365. Cette durée de punition de 2692 ans commence toujours, dans notre calendrier historique, à partir de -701 avant Jésus Christ, c’est-à-dire à la date de la prise de Juda par les Assyriens. Nous arrivons alors à : -701 + 2692 – 1 (pour enlever l’année 0) = 1990.
Or, la première guerre du Golfe menée contre l’Irak a commencé… le 2 août 1990. Et l’Irak est la partie principale du territoire de l’Assyrie, notamment avec l’actuelle ville de Mossoul en Irak. Cette ville est située à l’emplacement de la ville de Ninive, cette ville phare de l’Assyrie dans l’antiquité, citée dans la bible. La chute de l’Irak est forcément un signe fort donné par Dieu, car l’Assyrie, n’a pas seulement dévasté Israël en -701 avant Jésus Christ. C’est un territoire ennemi historique d’Israël, d’où venait le roi Antiochus Epiphane. Ce préfigurateur de l’Antéchrist selon la bible, a beaucoup fait souffrir Israël et profané son temple, au 2ième siècle avant Jésus Christ. En plus, d’autres prophètes de l’ancien testament, comme Michée, prédisent un Antéchrist Assyrien. Le prophète Jérémie, au chapitre 50 de son livre, associe le pardon d’Israël et son alliance éternelle avec Dieu, avec la chute et la dévastation de Babylone, ville dont l’équivalent aujourd’hui est situé en Irak, à 100 kilomètres au sud de Bagdad. Dans Jérémie 50, en plus d’une longue description du châtiment de Babylone, il est écrit au verset 20 : « En ces jours-là, en ce temps-là, – oracle du Seigneur – on cherchera la faute d’Israël, mais il n’y en aura plus ; on cherchera les péchés de Juda, mais on n’en trouvera plus, car je pardonnerai à ce reste que j’aurai préservé ». La venue du Messie à la fin des temps, est associée au pardon définitif de Dieu envers Israël, pardon lui-même associé à la chute de l’Irak. La chute de l’Irak a eu lieu avec cette première guerre du Golfe de 1990. L’Irak/Assyrie, territoire païen au sens de l’Ancien testament, a commencé à recevoir son jugement en 1990, soit 40 ans avant 2030 et le jugement des Nations. Ce jugement des Nations, c’est-à-dire des peuples hors de l’alliance avec Dieu, coïncide avec le retour de Jésus Christ, prophétisé pour 2030. On retrouve là encore cette durée symbolique de 40 ans ou 40 jours, très fréquente dans la bible. Et qui symbolise souvent un temps d’épreuves et d’avertissement avant le jugement final. Ici, l’avertissement pourrait avoir été donné en général aux Nations belliqueuses qui ne respectent pas les commandements de Dieu. En tout cas, quand on connaît l’influence d’Israël sur la politique extérieure américaine, responsable de la dévastation de l’Irak, cette guerre apparaît forcément comme une revanche d’Israël sur l’Assyrie/Irak. Ou plus exactement, il s’agit de la revanche de la Samarie.
Mais si on refait le même calcul pour la période d’iniquité du royaume de Juda et de sa ville Jérusalem, on obtient alors : 1960 ans * 360/365 = 1933 ans. La punition démarre à compter de la date de 70 après Jésus Christ, date de la destruction du 2ème temple. Ce qui nous amène à : 1933 + 70 = 2003, soit la date de …la deuxième guerre du Golfe contre l’Irak ! La 2ième guerre du Golfe est la revanche de Juda et de Jérusalem sur son ennemi.
En résumé, nous venons de voir une prophétie de l’Ancien Testament, qui annonce la date où Dieu pardonnera à Israël de s’être opposée à lui. Ce pardon aura lieu lorsqu’Israël cessera de nier Jésus Christ, à la fois messie, Fils de Dieu, et Dieu lui-même selon la trinité.
Prophétie 3 : Daniel et la prophétie des 70 semaines, ou comment la reconstruction de Jérusalem annonce la date de la venue de Jésus…et la date de son retour.
Il existe une prophétie importante pour les chrétiens, parce qu’elle annonce de façon précise la date de la venue de Jésus Christ, et qu’elle s’est réalisée. Il s’agit de la prophétie des 70 semaines du livre de Daniel. C’est une prophétie révélée à Daniel par l’Ange Gabriel, au chapitre 9, versets 24 à 27. Cette prophétie est double : elle donne d’une part la date de la mort de notre Seigneur Jésus Christ, et donc le moment de son avènement sur terre ; et d’autre part, elle donne des indications sur la période de son retour sur terre. Les 70 semaines dans ce livre de la bible sont des semaines d'années, où un jour égale un an. Une semaine de 7 jours vaut donc 7 ans, et 70 semaines valent donc 70 * 7 = 490 ans.
La prophétie de Daniel est assez complexe à expliquer, parce que la période de 70 semaines se divise en plusieurs périodes qui commencent à des dates différentes : il y a d’abord une période de 7 semaines qui commence en -587 avant Jésus Christ ; puis une période de 62 semaines qui commence en -444 avant Jésus Christ ; et enfin une période d’une semaine, la dernière, qui se produit à la fin des temps et se conclut par le retour de Jésus Christ pour lancer le millénium, à savoir les 1000 ans de règne du christianisme sur terre, avant la fin du monde.
Pour résumer et pour faire simple, la prophétie de Daniel indique qu’il s’écoulera 483 ans entre le moment où Dieu a annoncé la reconstruction de la ville de Jérusalem, et le moment où le Messie de Dieu, donc Jésus Christ, sera tué.
Cette période de 483 ans sera suivie d’une période de 7 ans (une semaine d’année), qui correspond à la dernière tribulation, c’est-à-dire à une suite d’épreuves. Cette tribulation se terminera par et grâce au retour de Jésus. 483 ans + 7 ans de tribulations = 490 ans, on retrouve bien les 70 semaines de la prophétie.
La période de reconstruction de 483 ans est elle-même découpée en 2 périodes : une période de 49 ans (7 semaines d’années), et une période de 434 ans (62 semaines d’années). Les 49 ans correspondent à la durée de la déportation des Hébreux à Babylone après leur défaite face au Roi Babylonien Nabuchodonosor, en 587 avant Jésus Christ. Cet exil commencera à prendre fin 49 ans plus tard, en 538 avant Jésus Christ, lorsque les Babyloniens seront vaincus par les Perses et leur Roi Cyrus. Le Roi Cyrus autorisera alors par décret les Juifs à revenir de Babylone à Jérusalem, et à reconstruire le Temple de Salomon. Dieu avait annoncé à Daniel qu’il s’écoulerait 49 ans entre l’ordre de rebâtir la ville de Jérusalem, détruite par la guerre, et l’arrivée d’un chef politique (le Roi Cyrus), ce qui s’est effectivement passé.
Dans la prophétie, l’Ange Gabriel parle aussi à Daniel d’un délai de 62 semaines, c’est-à-dire 434 ans. Il est remarquable que cela corresponde au temps écoulé entre la construction du premier temple de Salomon, vers 970 avant Jésus Christ, et l’ordre donné en 538 avant Jésus Christ par le Roi Cyrus de reconstruire le temple. Le deuxième temple de Jérusalem sera finalement construit à partir de 520, et terminé en 516 avant Jésus Christ. Mais on peut laisser de côté la reconstruction du temple, parce qu’en fait, le texte de la prophétie parle de la reconstruction, non pas du temple, mais de la place et des remparts de la ville. Elle s’écoulera sur une longue période et commencera après -516 avant Jésus Christ.
Ce qui nous intéresse vraiment, c’est la période globale de 483 ans (69 semaines d’années), parce qu’elle est un cycle, un motif qui se répète dans l’histoire de l’humanité. Et ce motif doit se répéter jusqu’au retour de Jésus, jusqu’à la dernière période de 7 ans, qui est détachée des 483 ans. Le premier motif, ou première période de 483 ans, est donné pour prophétiser le temps de l’avènement de Jésus Christ sur terre.
La prophétie dévoilée par l’Ange Gabriel dans Daniel 9 est la suivante. Au verset 24 : « Soixante-dix semaines ont été fixées à ton peuple et à ta ville sainte, pour faire cesser la perversité et mettre un terme au péché, pour expier la faute et amener la justice éternelle, pour accomplir vision et prophétie, et consacrer le Saint des saints.
Verset 25 : Sache et comprends ! Depuis l’instant où fut donné l’ordre de rebâtir Jérusalem jusqu’à l’avènement d’un messie, un chef, il y aura sept semaines. Pendant soixante-deux semaines, on rebâtira les places et les remparts, mais ce sera dans la détresse des temps. »
Verset 26 : « Et après les soixante-deux semaines, un messie sera supprimé. Le peuple d’un chef à venir détruira la ville et le Lieu saint. Puis, dans un déferlement, sa fin viendra. Jusqu’à la fin de la guerre, les dévastations décidées auront lieu. »
Verset 27 : « Durant une semaine, ce chef renforcera l’alliance avec une multitude ; pendant la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’offrande, et sur une aile du Temple il y aura l’Abomination de la désolation, jusqu’à ce que l’extermination décidée fonde sur l’auteur de cette désolation. »
La ville sainte dont parle l’Ange est bien sûr Jérusalem. L’Ange parle de l’avènement de la justice éternelle, donc sa prophétie concerne forcément la fin des temps et le règne de Dieu dans un monde purifié du péché, pas un moment historique quelconque, puisque l’humanité ne vit pas dans un monde de justice. D’ailleurs, l’Ange dit ensuite à Daniel : « je suis venu pour t’expliquer ce qui arrivera à ton peuple à la fin des jours » (chapitre 10, verset 14). En fait, dans tout le livre de Daniel, il y a plusieurs prophéties, qui sont voilées parce qu’elles superposent souvent plusieurs horizons historiques différents, dont celui de la fin des temps.
L’Ange annonce que le compte-à-rebours prophétique de 483 ans commencera à partir du moment où sera donné un ordre de rebâtir Jérusalem. Il faut faire attention en lisant le texte de la bible, car parfois le texte parle des ordres et actions d’un « chef », qui désigne en fait un dirigeant politique humain ; et parfois le texte parle de « messie », qui a un sens religieux, et désigne pour les chrétiens Jésus Christ, Fils de Dieu, envoyé par Dieu. Dans certaines traductions, le même mot a été utilisé pour désigner le « messie religieux » et le « chef politique », ce qui fausse la compréhension du texte.
Or, cet ordre de rebâtir Jérusalem a été donné par un autre Roi que le Roi Perse Cyrus. L’ordre a été donné par le roi Artaxerxès 1er de Perse, 20 ans après le début de son règne, comme cela est écrit dans le livre du prophète Néhémie (chapitre 2, verset 1). Il s’agissait d’un ordre pour reconstruire les murs de Jérusalem, et pas pour reconstruire le temple de Jérusalem, qui l’était déjà. Le début du règne d’Artaxerxès est généralement estimé à -464 avant Jésus Christ, et sa fin à -424. C’est pourquoi la date du décret qui enclenche la réalisation de la prophétie est généralement estimée à -444 ou -445 avant JC. Comme les Hébreux comptaient des années de 360 jours avec leur calendrier lunaire, et non pas des années de 365 jours, il faut convertir les 483 ans en années de 365 jours. Ainsi, 483 années de 360 jours chacune, représentent en tout : 483 * 360 = 173 880 jours. Ramenée en années de 365 jours, cette durée devient : 173 880/365 = 476,4 ans. Comme l’Ange Gabriel parle spécifiquement du peuple de Daniel et de la ville Sainte, c’est-à-dire d’Israël et de Jérusalem, il est pertinent pour expliquer la prophétie d’utiliser le calendrier des Juifs, et non pas notre calendrier.
Ainsi, - 444 avant JC (date du décret) + 476 ans = +32 ; mais comme l’année 0 n’existe pas, cela nous amène à l’an 33, soit la date estimée pour la mort de Jésus Christ. Rappelons que le livre de Daniel parle du temps écoulé entre l’ordre de reconstruire Jérusalem et la mort d’un messie, qui ne sera pas remplacé.
La dernière période de 7 ans de la prophétie de Daniel est à rapprocher de la période de tribulation de 7 ans subie par les Juifs entre 66 et 73 après Jésus Christ, lorsque l’empereur Romain Titus a assiégé Jérusalem et détruit le second Temple. A la fin des temps, il y aura à nouveau 7 ans de tribulation, qui se termineront par le retour dans la gloire de Jésus Christ. Mais en attendant, les cycles historiques de 483 ans et 7 ans, ne sont que des préfigurations, des annonces de ce qui se passera à la fin des temps.
Il est déjà particulièrement remarquable que la prophétie de Daniel annonce la date de l’avènement de Jésus Christ dans le monde.
Mais il y a aussi une expression particulière dans la prophétie de Daniel, qui indique que la période de 70 semaines se reproduira dans l’histoire humaine. Elle aura pour terme l’arrivée de l’Antéchrist (dénommé « le dévastateur » dans la bible) qui règnera pendant les 7 ans de tribulations, juste avant le retour de Jésus,
Ainsi, dans Daniel 9, versets 26 et 27, dans la traduction de la bible de Louis Segond, il est écrit : « […] Après les soixante-deux semaines, un Oint [le messie] sera retranché, et il n’aura pas de successeur. Le peuple d’un chef à venir [l’Antéchrist] détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation ; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu’au terme de la guerre. Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l’offrande ; le dévastateur [l’Antéchrist] commettra les choses les plus abominables, jusqu’à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur. »
Les mots « et sa fin arrivera comme par une inondation » correspondent au terme hébreu « bassetep ». Ce mot est interprété par certains biblistes comme signifiant « un événement qui perdure grâce à un motif qui se répète ». En l’occurrence, le motif qui se répète est la survenue d’Antéchrists dans l’histoire, le fameux cycle de 483 ans, jusqu’à la période finale de 7 ans qui précède le retour de Jésus.
Ainsi, 483 ans, c’est précisément le temps qui s’est écoulé entre la naissance de Jésus Christ et celle de l’Empereur Romain Justinien (en 482 ou 483). Justinien est un Empereur majeur de la période dite de l’Antiquité tardive. Il a été un ardent chrétien, à l’origine du droit romain fondateur de l’organisation politique de l’Occident chrétien. Il a été aussi le constructeur de la basilique Sainte Sophie en Turquie, et le promoteur de l’universalité de l’Empire Romain chrétien.
L’époque de l’Empereur Justinien marque l’entrée dans une période de 1000 ans environ de règne du christianisme. Bien sûr, il s’agit d’un règne relatif, dans les limites données par Dieu, puisque le christianisme n’a pas été universel à ce moment-là. Mais ces 1000 ans d’expansion du christianisme font écho au millénium de l’Apocalypse de Saint Jean, c’est-à-dire à la période de paix et de règne du christianisme sur toute la terre pendant 1000 ans, qui survient après l’intervention de Jésus à l’issue des événements de l’Apocalypse. Précisons qu’ici, il n’y a pas besoin de convertir les 483 ans en 476 ans à cause du calendrier lunaire des Juifs, puisqu’ici, on ne parle plus de l’histoire d’Israël, mais de l’histoire du christianisme parmi toutes les nations.
En 1483, soit 1000 ans après la naissance de Justinien, naît Martin Luther, le fondateur du protestantisme, qui déchirera l’unité de la chrétienté dans des guerres religieuses. Cela finira par la domination sur le monde du protestantisme anglo-saxon, à travers la puissance de l’Angleterre d’abord, et de sa colonie des Etats-Unis ensuite. Le protestantisme anglais est lui-même à l’origine de la création de la franc-maçonnerie, qui finira par prendre le pouvoir dans une grande partie du monde, et qui affaiblira considérablement le catholicisme, et même le christianisme en général. La naissance de Martin Luther marque donc la fin du premier millénium du christianisme.
A la même époque où sévit Martin Luther, le Turc Soliman le Magnifique fait reconstruire les remparts de Jérusalem. Cette reconstruction est estimée aux alentours de l’an 1540/1541, mais la date n’est pas tout à fait certaine. En tout cas, elle est comprise entre 1527 et 1547. C’est à cette époque que Soliman le Magnifique a fait murer la Porte Dorée, qui donne sur l’Esplanade des Mosquées. Il a fait cela afin d’empêcher l’arrivée du Messie qui, selon la tradition Juive fondée sur une prophétie d’Ezéchiel, doit arriver par cette porte, la porte de l’Est. En effet, dans Ezéchiel 43, on peut lire notamment (mais la prophétie sur le trône de Dieu à la fin des temps est beaucoup plus longue) : « La gloire du Seigneur entra dans la Maison par la porte qui fait face à l’orient. L’esprit m’enleva et me transporta dans la cour intérieure : voici que la gloire du Seigneur remplissait la Maison. Et j’entendis une voix qui venait de la Maison, tandis que l’homme se tenait près de moi. Cette voix me disait : « Fils d’homme, c’est ici le lieu de mon trône, le lieu sur lequel je pose les pieds, et là je demeurerai au milieu des fils d’Israël, pour toujours. » Ezéchiel 43 évoque bien un messie divin qui entre triomphalement à Jérusalem par une porte en particulier.
Le délai de 490 ans pour le retour de Jésus Christ pourrait donc s’appliquer à partir de cette date (ou près de cette date), ce qui nous amènerait à : 1540 + 490 = 2030. On retrouve là encore une coïncidence troublante : c’est encore une fois la reconstruction de Jérusalem, cette fois par Soliman le Magnifique qui, comme dans la prophétie de Daniel, déclenche la période des 70 semaines et fait revenir Jésus 2000 ans après son ministère, date symbolique qui rejoint d’autres prophéties, comme celle qui suit.
Le délai de 490 ans pour le retour de Jésus Christ pourrait donc s’appliquer à partir de cette date (ou près de cette date), ce qui nous amènerait à : 1540 + 490 = 2030. On retrouve là encore une coïncidence troublante : c’est encore une fois la reconstruction de Jérusalem, cette fois par Soliman le Magnifique qui, comme dans la prophétie de Daniel, déclenche la période des 70 semaines et fait revenir Jésus 2000 ans après son ministère, date symbolique qui rejoint d’autres prophéties.
Enfin, on peut aussi remarquer qu’il s’est écoulé une période de 490 ans en années de 365 jours, et de 483 ans en années de 360 jours, entre l’avènement du messie des Juifs Shimon Bar-Kokhba, et le messie des musulmans, Mahomet (les musulmans ont aussi un calendrier lunaire et des années de 360 jours). En 132 après Jésus Christ et pendant 3 ans, le célèbre chef juif Bar-Kokhba, qui se présentait comme le messie tant attendu par le peuple juif, a mené une révolte ratée contre les Romains, après laquelle les Juifs ont été chassés de Jérusalem. 490 ans plus tard selon notre calendrier solaire (mais 483 ans selon le calendrier lunaire), se produisait l’Hégire, en l’an 622. Cette date est le moment fondamental où le prophète Mahomet a fondé l’Islam, en quittant la Mecque pour rejoindre Médine. Encore une coïncidence de l’histoire trop extraordinaire pour ne pas y voir la main de Dieu.
Prophétie 4 : la prophétie des 2000 coudées, ou des 2000 ans qui séparent les juifs de la reconnaissance de Jésus comme leur messie.
Cette prophétie est liée à la distance des 2000 coudées de distance que les Israéliens devaient respecter entre eux et l’arche d’Alliance, selon le livre de Josué. Je cite :
« Il y aura entre vous et l'arche de l'Alliance, environ 2000 coudées de distance ; n'en approchez pas, afin que vous puissiez connaître le chemin par lequel vous devez marcher ; car vous n'avez point passé par ce chemin auparavant. » (Josué 3 :4)
Le peuple Hébreu suivait à distance l’arche d’alliance porté par les prêtres. Les prêtres ont reçu l’ordre du seigneur, par l’intermédiaire de Josué, de rentrer dans le lit du fleuve du Jourdain. Et à ce moment-là, Dieu a refait pour les hébreux le même miracle qu’avec Moïse et la traversée de la mer rouge pour fuir l’Egypte. Il a séparé les eaux du Jourdain et il a permis aux juifs de traverser le fleuve pour prendre possession de la terre promise.
L’arche d’Alliance est le coffre qui contient les tables de la Loi, c’est-à-dire les 10 commandements de Dieu révélés à Moïse.
Or, l’arche d’alliance est un symbole de Jésus Christ. En effet, quand Jésus ressuscite, deux anges se tiennent, l’un à la tête, et l’autre à l’extrémité de l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ceci, exactement comme les deux chérubins situés aux extrémités du couvercle de l’arche d’alliance. Les Juifs se situent donc à 2000 coudées de Jésus Christ.
La règle de la distance des 2000 coudées a très probablement une portée prophétique et symbolique.
En effet, dans l'Antiquité, la coudée valait un pied et demi, soit un peu plus de 0,443 mètres. 2000 coudées équivalaient donc à 886 mètres. Il n’y avait a priori pas de raison pour que le peuple se tienne aussi loin de l’arche d’alliance, sauf si ces 2000 coudées sont à décrypter comme une prophétie voilée. Les 2000 coudées représentent en fait les 2000 ans pendant lesquels les Juifs se tiendront à distance de Jésus, avant de le reconnaître enfin comme leur messie.
PROPHETIES DU NOUVEAU TESTAMENT
Pierre confirme la durée prophétique de 1 jour pour 1000 ans, ce qui valide la prophétie d’Osée sur les 3 jours prophétiques.
Dans cette lettre, au chapitre 3 intitulé « Le retour du seigneur », et aux versets 8 et 9, Pierre dit à ses disciples qu’ils ne doivent pas se laisser manipuler par ceux qui cherchent à leur faire croire à un retour très prochain de Jésus Christ. Il leur donne une explication qui ressemble beaucoup à une prophétie voilée :
« Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. »
Avant sa crucifixion, Jésus avait annoncé que certains de ses apôtres ne mourraient pas avant d’avoir eu la vision de son retour, ce qui a sans doute été le cas de Pierre.
Pierre ne dit pas que Jésus reviendra au bout de 3 jours prophétiques à l’inverse du livre d’Osée. Mais Pierre valide indirectement la prophétie d’Osée en confirmant l’équivalence entre un jour et mille ans réels. Il semble vouloir faire comprendre aux disciples que le retour de Jésus se compte en milliers d’années, et qu’il est donc en dehors de l’horizon de leur existence terrestre. Peut-être que certains d’entre eux connaissaient la prophétie d’Osée et pensaient que les 3 jours prophétiques dans le livre d’Osée représentaient 30 ans réel. Ce qui était d’autant plus crédible que le nombre 30 est aussi très symbolique dans la bible ; il représente l’âge ou la durée au service de Dieu. Les disciples pensaient donc peut-être que Jésus Christ reviendrait 30 ans après sa résurrection. La deuxième lettre de Pierre est généralement estimée avoir été écrite vers 64 après Jésus Christ. Il serait cohérent dans ce cas que Pierre ait cherché à faire comprendre aux disciples qu’ils se trompaient sur la durée des 3 jours prophétiques. Avec une durée de 30 ans, Jésus aurait dû revenir en 63 après Jésus Christ, et cela ne s’est pas produit bien sûr. C’est pourquoi Pierre écrit, en l’an 64 : « Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse, alors que certains prétendent qu’il a du retard. » Et c’est pour ça sans doute qu’il parle des moqueurs, je cite : « Où en est la promesse de son avènement ? En effet, depuis que les pères se sont endormis dans la mort, tout reste pareil depuis le début de la création. »
Si les disciples de Pierre ne connaissaient pas la prophétie des 3 jours d’Osée, ils pouvaient aussi facilement imaginer un retour de Jésus au bout de 3 jours symboliques. Ces 3 jours sont le temps après lequel Jésus était revenu ressuscité d’entre les morts. Puisqu’à la fin du monde, tous les humains morts doivent aussi ressusciter d’après les chrétiens, il était logique que l’humanité connaisse le même destin que Jésus, Jésus le premier né d’entre les morts, qui avaient ouvert la voie pour tous. Après 3 jours prophétiques et symboliques de l’histoire du monde, les humains devaient ressusciter. Sauf que la lettre de Pierre oriente les disciples vers une interprétation où 3 jours symboliques valent 3000 ans d’histoire, et non pas 30 ans.
Prophétie 6 : la génération qui aura vu le retour d’Israël à sa terre (en 1948) ne mourra pas avant d’avoir vu le retour de Christ.
Dans Matthieu, au chapitre 24, Jésus décrit tous les signes qui précèderont son retour. Parmi ceux-ci, il évoque la repousse d’un figuier, et prédit que la génération qui aura vu repousser les feuilles du figuier, ne passera pas sans assister à son retour. Or, on sait que dans la bible, le figuier, tout comme la vigne, symbolise le destin d’Israël et la promesse de l’alliance conclue entre Dieu et son peuple. On trouve plusieurs allégories du figuier dans l’Ancien testament, par exemple, dans Osée, chapitre 9 et verset 10 : « J’ai trouvé Israël comme des raisins dans le désert, j’ai vu vos pères comme les premiers fruits d'un figuier. » Mais le symbole du figuier est aussi repris dans le Nouveau Testament. L’Evangile évoque notamment un figuier condamné à être « desséché » pour avoir repoussé Jésus, dans la parabole fameuse du figuier desséché, décrite en Luc, chapitre 13. La repousse des feuilles du figuier symboliserait en toute logique la renaissance de la nation d’Israël. Et du point de vue historique, il n’y a aucun doute que cette renaissance a eu lieu en 1948 avec la création de l’Etat d’Israël. Cette création a permis le retour à la terre promise des Juifs après presque 2000 ans de diaspora.
La régénération du figuier est évoquée dans Matthieu 24, le chapitre par excellence dans les Evangiles qui parle du retour de Jésus. Dans les versets 32 à 34, il est écrit :
« Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l'été est proche.
De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l'homme est proche, à la porte. Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n'arrive. »
Le Fils de l’homme dans le Nouveau Testament, c’est Jésus. Il annonce son retour d’ici la mort de la génération des Juifs qui auront vécu la renaissance d’Israël en 1948.
Sachant que l’espérance de vie en Israël, tout comme dans les autres pays développés, est d’environ 82 ans, la génération née en 1948 passera en : 1948 + 82 = 2030. Encore une prophétie qui nous amène à un retour de Jésus vers cette date si proche de nous. :
Prophétie 7 : des bouleversements dans l’Eglise catholique précèdent et provoquent la venue de l’Antéchrist.
On sait, d’après les prophéties chrétiennes, que Jésus Christ reviendra après et en mettant fin au règne de l’Antéchrist. Donc pour connaître le moment de son retour, il est intéressant de chercher à savoir quand, comment, à quelles conditions, l’Antéchrist se dévoilera aux hommes. L’apôtre Saint-Paul nous a laissé quelques indices dans ses lettres.
Saint Paul nous révèle que l’Antéchrist apparaîtra quand se réaliseront 2 événements : d’abord, le reniement de la foi chrétienne ; et ensuite, quand celui qui retient l’Antéchrist depuis l’ascension de Jésus sera écarté. « celui qui retient l’antéchrist » est un homme lié à quelque chose qui n’est pas un homme, car le texte parle aussi de « ce qui retient » l’antéchrist, et pas seulement de « celui qui le retient ».
Ainsi, dans la deuxième lettre aux Thessaloniciens, chapitre 2, versets 1 à 17, Saint Paul prévient les disciples sur les circonstances qui précèderont le retour de Jésus :
« Ne laissez personne vous égarer d’aucune manière. Car il faut que vienne d’abord l’apostasie, et que se révèle l’Homme de l’impiété, le fils de perdition, celui qui s’oppose, et qui s’élève contre tout ce que l’on nomme Dieu ou que l’on vénère, et qui va jusqu’à siéger dans le temple de Dieu en se faisant passer lui-même pour Dieu.
Ne vous souvenez-vous pas que je vous en ai parlé quand j’étais encore chez vous ?
Maintenant vous savez ce qui le retient, de sorte qu’il ne se révélera qu’au temps fixé pour lui.
Car le mystère d’iniquité est déjà à l’œuvre ; il suffit que soit écarté celui qui le retient à présent.
Alors sera révélé l’Impie, que le Seigneur Jésus supprimera par le souffle de sa bouche et fera disparaître par la manifestation de sa venue.
La venue de l’Impie, elle, se fera par la force de Satan avec une grande puissance, des signes et des prodiges trompeurs, avec toute la séduction du mal, pour ceux qui se perdent du fait qu’ils n’ont pas accueilli l’amour de la vérité, ce qui les aurait sauvés. C’est pourquoi Dieu leur envoie une force d’égarement qui les fait croire au mensonge ; ainsi seront jugés tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui se sont complus dans le mal. »
La première condition pour la venue de l’Antéchrist, l’apostasie, est déjà réalisée. Il n’y a qu’à constater l’affaiblissement considérable du christianisme, en tout cas en Europe. Plus largement en occident, la déchristianisation des sociétés a été organisée par des gouvernements laïques, surtout depuis la fin du 19ième siècle ; et encore plus après avec la révolution culturelle de mai 68. En dehors de l’occident, l’expansion de l’Islam a aussi fait régresser le christianisme.
La deuxième condition, celle de la mise à l’écart de ce qui retient l’Antéchrist et de celui qui le retient, selon les termes exacts de Saint-Paul, s’est-elle déjà réalisée ?
« ce qui retient l’antéchrist » est parfois interprété comme étant le Saint Esprit. Mais on ne voit pas trop l’intérêt de cette révélation par Saint Paul ; car pour des chrétiens, il est évident que Dieu est tout puissant et que son esprit peut faire venir ou détruire n’importe quel humain, antéchrist ou pas antéchrist. « ce qui retient l’antéchrist » est cité à côté de « celui qui le retient ». Qui est cet homme qui retient l’antéchrist ? Tout porte à croire qu’il s’agit du Pape, puisqu’il est le représentant du Christ sur la terre pour l’Eglise universelle. Donc, ce qui retient l’antéchrist pourrait être la fonction du pape, ou l’Eglise en tant qu’institution, ou quelque chose d’essentiel à l’identité de l’Eglise, à savoir la messe. La messe est le renouvellement du sacrifice non sanglant de Jésus Christ pour le pardon des péchés. Sans messe, les péchés ne sont plus pardonnés, ce qui pourrait alors libérer l’antéchrist contre les chrétiens. Tout cela nous amène aux menaces actuelles et sérieuses sur la messe traditionnelle ; et aussi au synode sur la synodalité, présenté comme un événement majeur pour la gouvernance de l’Eglise, comme un concile Vatican 3. Si le synode se concluait par des mesures qui délégitiment la fonction de pape, ou s’il y avait un conflit ouvert et un schisme dans l’église suite à ce synode, nous pourrions alors avoir la libération de ce qui retient l’antéchrist.
Quant à la mise à l’écart de celui qui retient l’antéchrist, très possiblement le pape, ce sujet a été traité plus en détail dans d’autres textes, notamment sur le troisième secret de Fatima et sur le calendrier des événements de l’Apocalypse, avec la libération du cavalier blanc. Mais disons, en résumé, que le dernier Pape légitimement élu est Benoît 16 ; l’élection du pape François en 2013 à la suite de la démission de Benoît 16 était invalide, quoiqu’on pense du pape François, qu’on l’apprécie ou pas. Car cette démission a été provoquée par un coup de force politique des Démocrates américains, qui voulaient le remplacer par un pape plus « progressiste », plus « mondialiste ». Ceci avec le soutien des loges franc maçonnes qui ont infiltré le Vatican, surtout à partir de l’époque du concile Vatican 2 dans les années 60. C’est parce qu’une organisation ennemie du catholicisme tente de détruire l’Eglise de l’intérieur, que l’illégitimité du pape François est un déclencheur possible de la fin des temps, à la différence des autres papes dans l’histoire dont l’élection a été jugée invalide a posteriori par l’Eglise.
Le coup de force a été fait dans le contexte du scandale des Vatileaks, qui ont révélé entres autres des malversations au Vatican, et qui ont mis sous pression Benoît 16. Mais c’est surtout le blocage, en janvier 2013, de l’accès au système bancaire Swift de la banque du Vatican qui avait forcé Benoît 16 à démissionner, seulement un mois après ce blocage. Ce blocage avait été décidé par la commission européenne sous prétexte que le Saint-Siège n’aurait pas appliqué les règles de bonnes pratiques de l’Union européenne en matière de lutte contre le blanchiment d'argent. La Banque d'Italie avait ordonné à la filiale italienne de la Deutsche Bank, qui gère les paiements par carte du Vatican, de "désactiver" les terminaux de paiement installés sur le territoire du Saint Siège. Il était alors devenu impossible de payer par carte bancaire dans la cité du Vatican. Face à cette situation intenable, Benoît 16 a alors démissionné, mais n’a pas fait sa renonciation en respectant le code de droit canonique, justement pour rendre invalide sa démission aux yeux de Dieu.
Or, Benoît 16 est décédé le 31 décembre 2022, et ses funérailles ont eu lieu le 5 janvier 2023, soit l’année du déclenchement du conflit en Israël avec les attaques du 7 octobre. Une guerre en Israël pourrait bien signer le début des événements de la fin des temps, parce que les prophéties de l’Ecriture Sainte parlent du conflit subi par le peuple Juif à la fin des temps ; mais aussi, parce que, pour des raisons de géopolitique mondiale, une guerre en Israël pourrait embraser le monde entier.
La mort du dernier « vrai » Pape en exercice, Benoit 16, ferait donc de l’année 2023 le début de la période de l’Apocalypse. Cette mort ferait du « pseudo » Pape François, le cavalier blanc du livre de l’Apocalypse. Ce cavalier est celui dont l’entrée en scène marque le début de la rupture des 4 sceaux de l’Apocalypse. Après le cavalier blanc, vient le cavalier rouge de la guerre, apparu avec le conflit en Israël. Israël doit connaître 7 ans de tribulations avant de reconnaître Jésus Christ comme son messie.
Toute cette prophétie nous amène donc à : 2023, mort du dernier pape réellement en exercice + 7 ans = 2030.
Là aussi, une prophétie tirée et interprétée de l’écriture sainte, en l’occurrence une lettre de Saint Paul, nous dirige vers un retour de Jésus aux alentours de 2030.
Enfin, il est souvent considéré, parmi les adversaires du concile Vatican 2, que le début de ce concile en 1960 coïncide avec l’infiltration d’ennemis de l’Eglise au cœur même de la curie romaine, comme on l’a dit.
En adoptant ce point de vue, on peut donc considérer que la grande apostasie a commencé en 1960. Or, l’exil des juifs à Babylone, punis pour avoir renié l’Eternel, avait duré en tout 70 ans. Cette durée symbolique et prophétique laisse donc penser que l’exil de l’Eglise durera aussi 70 ans à compter de 1960. Sa renaissance grâce au retour de Christ arriverait donc, là encore, vers 2030.
Prophétie 8 : l’assèchement du fleuve Euphrate
La première prophétie est tirée du chapitre 16 de l’Apocalypse. Nous y lisons :
« Puis j’entendis une voix forte qui venait du temple et disait aux sept anges : « Allez verser sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu ». Suit alors dans le texte la description des fléaux associés à chacune de ces coupes, et qui touchent uniquement les êtres humains qui ont adoré la Bête et son image. Ces hommes sont ceux qui ont fait le choix de suivre Satan et sa puissance dans le mal. Ce qui nous intéresse ici, c’est la 6ème coupe versée par un ange, et qui prophétise la fameuse bataille d’Armageddon :
« Le sixième répandit sa coupe sur le grand fleuve, l’Euphrate : et l’eau en fut tarie pour préparer la route des rois venant du côté où le soleil se lève. Puis j’ai vu sortir de la gueule du Dragon, de celle de la Bête et de celle du faux prophète, trois esprits impurs, pareils à des grenouilles. Ce sont, en effet, des esprits démoniaques qui produisent des signes, et s’en vont vers les rois du monde entier afin de les rassembler pour la bataille du grand jour de Dieu, le Souverain de l’univers. Voici que je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille et garde sur lui ses vêtements pour ne pas aller nu en laissant voir sa honte. Et ils les rassemblèrent en un lieu appelé en hébreu Armageddon. «
L’Euphrate est un fleuve qui part de la Turquie, et qui traverse la Syrie et l’Irak. Dans Apocalypse 16.2, le fleuve Euphrate devient sec afin de permettre le passage à des Rois venus de l’est d’Israël pour livrer une bataille à Armageddon, en Israël. Ces Rois rassemblent pour la bataille les armées d’autres pays dans une coalition mondiale. A la 7ième coupe, Dieu les punit tous.
Or, on constate aujourd’hui que l’Euphrate est en train de s’assécher d’une manière impressionnante, et malheureusement extrêmement problématique pour les peuples qui vivent à proximité. C’est comme si l’accomplissement de la prophétie se préparait sous nos yeux.
Prophétie 9 : des configurations astronomiques représentant les signes de la vierge et du dragon décrits par Jean dans l’apocalypse, sont récemment apparues.
Dans Apocalypse 12, Jean décrit un signe qu’il aperçoit dans le ciel :
« Un grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement. » Il est généralement considéré que cette femme symbolise la Vierge Marie, même si plusieurs symboles peuvent se superposer (l’Eglise catholique, Israël).
Ce qui est remarquable, c’est que le 23 septembre 2017, le grand signe dans le ciel aperçu par Jean s’est matérialisé.
En effet, pour la première fois dans l’histoire, la constellation de la Vierge est apparue avec ce qui dessinait comme une lune sous les pieds de la Vierge. Ce dessin était formé par les étoiles de la constellation qui porte son nom. Le soleil l’a entouré de son halo. Le dessin d’une sorte de couronne était formé au-dessus de sa tête par 12 étoiles. La couronne correspondait à l’alignement des 9 étoiles de la constellation du Lion, et des 3 planètes mercure, mars et vénus ; comme les planètes reflètent le soleil, elles ressemblent à des étoiles. On trouve encore sur internet des images de cette configuration astronomique, avec toutes les explications associées. Les chrétiens qui ont étudié cette configuration astronomique disent bien qu’elle est absolument exceptionnelle.
Exactement au même moment, Jupiter, la planète reine du système solaire, qui peut donc symboliser le Christ Roi, s’est trouvée proche du « ventre » de la Vierge – précisément dans la zone où un enfant pourrait venir au monde. La trajectoire de Jupiter dans la constellation a mis 9 mois pour entrer dans le « ventre » de la vierge et pour en sortir.
Ce signe est décrit dans Apocalypse 12, et il marque le commencement des guerres provoquées par Satan, qui donnera toute sa puissance à la Bête, c’est-à-dire à l’ensemble des nations qui feront la guerre. On pourrait objecter tout de suite qu’en 2017, aucune guerre apocalyptique n’a été déclarée. Mais nous allons voir qu’en 2017, c’est une phase de préparation des chrétiens qu’a commencée la Vierge Marie.
Satan est représenté dans l’Apocalypse par un dragon. Or, Jean décrit aussi, juste après le signe de la Vierge, un autre signe, celui du dragon :
« Un autre signe parut encore dans le ciel : tout à coup on vit un grand dragon rouge ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes, sept diadèmes ; de sa queue, il entraînait le tiers des étoiles du ciel, et il les jeta sur la terre. Puis le dragon se dressa devant la femme qui allait enfanter afin de dévorer son enfant, dès qu’elle l’aurait mis au monde. Or, elle donna le jour à un enfant mâle, qui doit gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer », etc. …
Le deuxième signe après celui de la femme, est donc le signe du dragon, dont les têtes représentent des empires et les cornes des nations. La queue du dragon, qui est évoquée par Jean fait penser à la queue d’une comète. Les étoiles entraînées par le dragon ont été évoquées par la Vierge Marie lors de son apparition à la Salette en France en 1846. D’après les jeunes voyants de l’apparition, Marie aurait annoncé que dans la fin des temps, des prêtres indignes infiltreraient l’Eglise catholique comme ceux décrits dans le nouveau testament dans la lettre de Saint Jude. Et elle aurait associé ces prêtres aux étoiles jetées sur terre par le dragon.
La configuration astronomique dans la constellation de la vierge en 2017 valide l’interprétation traditionnelle selon laquelle la femme d’Apocalypse 12 est la Vierge Marie. D’ailleurs, l’apparition de Notre Dame à Guadalupe au Mexique en 1531 reprend l’image de la femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds et avec une couronne de 12 étoiles. Or, cette image de Notre Dame s’est imprimée de manière absolument surnaturelle sur une Tilma, c’est-à-dire sur un poncho qui, entre autres miracles, se conserve intact depuis 1531, alors que sa durée de vie aurait dû être de 20 ans maximum. Autant dire qu’on est face à un miracle incontestable qui valide l’interprétation de la femme de l’Apocalypse. L’enfant qu’elle met au monde et qui doit gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer correspond à la présentation de Jésus Christ dans l’écriture sainte, cela ne fait pas débat. Le dragon va chercher à dévorer l’enfant de la femme, donc s’en prendre au christianisme en tant que religion, ou physiquement aux chrétiens.
Mais le signe de la Vierge dans le ciel décrit dans Apocalypse 12 a un double sens : il représente certes la Vierge Marie, mais aussi Israël, car la couronne de 12 étoiles représente aussi les 12 tribus d’Israël. Selon d’autres prophéties, c’est bien Israël qui doit enfanter, dans la douleur, le Messie qui doit régner sur les nations, en reconnaissant enfin Jésus Christ comme ce messie. Le texte de l’apocalypse dit qu’Israël sera protégée de l’attaque du dragon pendant 3 ans et demi et que le Dragon, voyant cela, va reporter sa rage sur le reste de la postérité de la Vierge, c’est-à-dire sur les chrétiens.
Quand cette rage va-t-elle se manifester ? Peut-être peu de temps après le 13 octobre 2024. Ce jour-là, une super comète, découverte en 2023, et considérée comme pouvant devenir l’objet le plus brillant de notre ciel par les astronomes, 100 fois plus brillante qu’une comète ordinaire, passera au plus près de la terre et sera visible à l’œil nu. Il s’agit de la comète Tsuchinshan-ATLAS (C/2023 A3), un phénomène astronomique hors norme. Les comètes, en tant que phénomènes astronomiques, peuvent annoncer de grands événements, dans la tradition biblique. Et la queue du dragon l’associe à la queue d’une comète.
La date du 13 octobre n’est pas anodine : elle correspond à la vision du pape Léon 13 qui, le 13 octobre 1884, a eu la vision de l’enfer puis de la terre enveloppée de ténèbres. D’un abîme, il a vu sortir une légion de démons qui se répandaient sur le monde pour détruire l’Eglise, avant qu’ils ne soient détruit par l’archange Saint Michel. En plus, le 13 octobre est aussi la date du miracle extraordinaire de la vierge Marie au Portugal en 1917. C’est le miracle où des phénomènes lumineux ont donné à une foule de plusieurs dizaines de milliers de personnes, l’impression que le soleil tournoyait, s’avançait et reculait. Ce miracle extrêmement célèbre est appelé « la danse du soleil ». Bien sûr, le chiffre 13 a aussi une symbolique très forte que nous connaissons tous, puisqu’il correspond au chiffre de Jésus et de ses 12 apôtres.
C’est aussi un 13, en l’occurrence le 13 janvier, qu’une autre comète est apparue, dans l’hémisphère sud cette fois. La comète ATLAS C/2024 G3 est aussi exceptionnelle brillante, exceptionnellement proche du soleil, et rare, car apparue pour la dernière fois dans notre ciel il y a 160 000 ans. Cette comète-là annonce visiblement des événements à venir pour les chrétiens de l’hémisphère sud, alors que la comète du 13 octobre 2024 concernait les chrétiens de l’hémisphère nord.
Depuis l’attaque du 7 octobre 2023 et l’entrée en guerre d’Israël, nous pouvons peut-être nous attendre à voir bientôt se réaliser la prophétie d’Apocalypse 12 : « Furieux contre la femme, le dragon s’en alla faire la guerre au reste de sa descendance, à ceux qui respectent les commandements de Dieu et qui gardent le témoignage de Jésus ». En fait, les 10 cornes du dragon représentent dans la bible 10 pays ennemis jurés d’Israël, qui sont aujourd’hui des pays musulmans, mais ce n’est pas dans cette vidéo qu’on va aborder ce sujet.
On pourrait très bien imaginer qu’après le 13 octobre 2024, des pays musulmans ennemis d’Israël lancent une attaque ratée contre Israël. Suivrait après la déclaration d’un Jihad mondial et l’attaque de l’Europe chrétienne.
La manifestation de ces 2 signes astronomiques est importante car elle montre que le texte de l’apocalypse n’est pas juste une fiction littéraire destinée à faire passer un message spirituel. Les 2 signes dans le ciel vus par Jean semblent correspondre à l’annonce d’événements réels.
Une question se pose : pourquoi ce délai entre le signe de la vierge en 2017, et le signe du Dragon en 2024, soit 7 ans plus tard ? Une interprétation rapproche le signe de 2017 de la vision de Joseph, dans le livre de la Genèse de l’Ancien testament. Notamment parce que Joseph a eu une vision prophétique qui fait écho au signe de la femme dans Apocalypse 12. Joseph a vu le soleil, la lune, et 11 étoiles se prosterner devant lui. On peut interpréter les 11 étoiles comme les juifs descendants des tribus de Jacob, qui se prosterneront un jour devant Jésus Christ, le juif descendant de la tribu de Juda, et qui se révèlera aux yeux du monde entier comme le messie. Y compris aux yeux des peuples qui ne font pas encore partie de l’alliance : les peuples ni juifs ni chrétiens, symbolisés par la lune et le soleil, astres souvent associés à des divinités chez les peuples païens. Plus tard dans la vie de Joseph, le pharaon d’Egypte fait un rêve dans lequel 7 vaches maigres mangent 7 vaches grasses, sans pour autant devenir grasses elles-mêmes. Toujours dans un rêve, pharaon voit aussi 7 épis desséchés avaler 7 beaux épis. Joseph explique au pharaon que les 7 vaches grasses représentent 7 années d’abondance, qui seront suivies de 7 années de famine, symbolisées par les vaches maigres. Joseph conseille au pharaon de mettre de côté 20% de toutes les récoltes pendant les 7 années d’abondance, afin d’accumuler des réserves de vivres pour les années de famine. Pharaon suit le conseil de Joseph et le nomme à la tête du gouvernement de son royaume.
Les histoires vécues dans l’Ancien testament sont souvent des prophéties ou des leçons pour l’ensemble de l’humanité. L’ancien testament est aussi plein de prophéties sur la venue de Jésus Christ et de son retour, et Joseph est vu par les chrétiens comme une figure annonçant le Christ. L’Apocalypse de Saint Jean est remplie de références à des événements de l’ancien testament. C’est pourquoi il est possible que le récit des 7 années d’abondance suivies de 7 années de famine soit aussi une prophétie sur la fin des temps. Dans cette interprétation, la Vierge Marie mettrait de côté symboliquement 20% de la récolte, c’est-à-dire choisirait parmi la population les chrétiens et/ou les Justes, qui comprendront ce qui se passe, et avertiront la population, notamment du danger d’accepter la marque de la Bête décrite dans l’Apocalypse. Ces élus ferons abréger, par leurs prières et leur conduite exemplaire, les temps difficiles de l’Apocalypse, selon la propre prophétie de Jésus sur les élus. Parmi les élus il y aura très possiblement des Justes, des gens droits, qui lutteront contre la marque de la bête, et qui se convertiront au christianisme à la dernière minute, quand ils comprendront le sens mystique de tout ce qui arrive.
Ainsi, depuis 2017 et encore aujourd’hui en 2024, les conversions au christianisme augmentent sensiblement partout dans le monde, comme le prouvent les statistiques sur les baptêmes d’adultes. C’est comme si Dieu cherchait à augmenter le nombre de ses élus avant les 7 ans de la grande tribulation, c’est-à-dire la période de malheur, prophétisée pour la fin des temps dans d’autres texte de l’Ancien testament. Cette tribulation de 7 ans est annoncée et symbolisée par la famine de 7 ans du temps de Joseph.
Mais le signe de la femme apparue en septembre 2017 pourrait aussi logiquement annoncer la persécution des chrétiens associée au 5ème sceau dans l’Apocalypse de Saint Jean. Les chrétiens qui respectent les commandements de Dieu devraient, espérons-le, être protégés, mais les chrétiens de culture plus que de cœur, les chrétiens de « papier » qui ont été baptisés enfant mais qui n’ont pas Jésus dans leur cœur, eux ne seraient pas protégés. Cette persécution aurait lieu 9 ans après le signe de la femme, 9 ans symbolisant 9 mois de grossesse de la femme. Dans l’Apocalypse, le dragon cherche à dévorer l’enfant dès qu’il est né. L’enfant symbolise sans doute le peuple chrétien né de Jésus, donc de la Vierge Marie, qui est aussi la femme de l’Apocalypse. La persécution des chrétiens, symbolisée par le dragon qui cherche à dévorer l’enfant à sa naissance, culminerait 9 ans après le 23 septembre 2017, donc vers septembre-octobre 2026. A cette date, l’Antéchrist viendra tout juste d’émerger sur la scène politique. Il doit régner pendant les 7 ans de tribulation selon les prophéties de la bible. Et son règne doit se terminer en 2033, année du retour de Jésus Christ, soit 2000 ans après sa mort le 3 avril 33. Mais avant cette date, les chrétiens choisis par Dieu seront enlevés au son de la 7ème trompette de l’Apocalypse. Cela aura lieu au cours des 7 ans de règne de l’Antéchrist, mais pas à la fin, puisqu’après la dernière trompette, il y a encore les 7 coupes et les 7 fléaux, qui ne frappent que ceux qui ont choisi Satan. Si cet enlèvement a lieu 7 ans après le signe du dragon en octobre 2024, à la fin de la période de famine, cela nous amène à un enlèvement des chrétiens vers octobre 2031.
Deux autres phénomènes astronomiques corroborent de manière frappante l’hypothèse de signes divins annonçant le retour de Jésus Christ : ce sont les éclipses solaires américaines de 2017 et 2024, soit les mêmes années que le signe de la Vierge et le signe du Dragon. Ces éclipses, par la coïncidence de leurs dates, et par toute la portée prophétique des phénomènes astronomiques en général, valident le caractère d'avertissement divin et d'annonciation de la constellation de septembre 2017, et de la comète exceptionnelle d'octobre 2024. Si ces 2 signes marquent des batailles livrées dans le monde spirituel, les éclipses sont sans doute plutôt des avertissements adressés aux humains sur la nécessité de se repentir de leurs péchés et de se convertir, on va voir pourquoi.
Dans la religion chrétienne, l’éclipse est associée à une manifestation divine, en premier lieu parce qu’une éclipse solaire totale s’est produite à la mort sur la croix de notre seigneur Jésus Christ. Il y a eu aussi à ce moment-là un tremblement de terre et la déchirure du rideau du temple de Jérusalem. L’association de l’éclipse à un signe annonçant le retour de Jésus Christ a donc un fondement biblique, qui peut devenir crédible si l’éclipse a un caractère extraordinaire. Or, c’est bien le cas des 2 éclipses totales de 2017 et 2024, qui étaient hors norme pour plusieurs raisons : leur coïncidence de date avec les 2 autres signes de l’Apocalypse ; le fait qu’elles aient touché un même pays, les Etats-Unis, le pays le plus puissant du monde, dans un intervalle de quelques années seulement ; le symbolisme du nom et du nombre de villes Etats-Uniennes traversées ; et enfin aussi, par le symbolisme attaché à la durée cumulée des 2 éclipses, qu’on va expliquer.
Ainsi, le 21 août 2017, une éclipse solaire totale traversait les Etats-Unis d’est en ouest en formant une bande dans laquelle 7 villes américaines dénommées Salem étaient incluses. Or, Salem vient du mot hébreu Shalom, qui signifie paix. Le mot « paix » est donc associé au signe de la Vierge, apparu dans le ciel environ 1 mois après. Ou plus exactement 33 jours après, sachant que le nombre 33 est éminemment symbolique dans la bible. Ce nombre symbolise l’action complète de Dieu. Jésus est mort et ressuscité à 33 ans, après avoir accompli 33 miracles ; David a régné pendant 33 ans dans la ville sainte de Jérusalem.
Ensuite, le 8 avril 2024, une autre éclipse solaire totale traversait le continent américain, et l’éclipse, totale ou partielle, traversait notamment 7 villes Etats-Uniennes appelées Ninive. Or, Ninive était dans l’ancien testament une ville Assyrienne dans laquelle Dieu avait envoyé le prophète Jonas pour qu’il prévienne les habitants de Ninive que, s’ils ne se repentaient pas de leurs crimes et autres péchés, leur ville serait détruite par Dieu. Les Ninivites ont cru Jonas et ont obéi à Dieu, ce qui leur a permis d’éviter le châtiment divin.
L’éclipse du 8 avril 2024 ressemble donc bien à un avertissement de Dieu, 6 mois avant que ne se produise le signe du Dragon, la comète du dragon du 13 octobre 2024 (6 est le chiffre des hommes). C’est un avertissement sur la nécessité de nous repentir et de nous convertir sincèrement, parce que nous allons entrer dans la période de tribulation, c’est-à-dire d’épreuve, des chrétiens. Les 2 éclipses ont eu lieu aux Etats-Unis, première puissance mondiale, financière et militaire, qui héberge les hommes qui dirigent le monde.
Plus fort encore, la durée cumulée des 2 éclipses dans leur phase de totalité, c’est-à-dire dans la bande où l’ombre de la lune sur la terre permet une éclipse vraiment totale, atteint 7 minutes : 2 minutes et 40 secondes pour l’éclipse de 2017, et 4 minutes et 28 secondes pour l’éclipse du 8 avril 2024 (la durée la plus longue se produisant au Mexique). Soit au total une durée de 7 minutes et 10 secondes, alors même que les éclipses ont à chaque fois traversé 7 villes portant un nom symbolique à portée biblique. Et alors même que le chiffre 7 symbolise la perfection divine !
Enfin, et c’est encore un signe astronomique extraordinaire, il est remarquable que l’astéroïde Apophis frôlera la terre le vendredi 13 avril 2029. Encore un jour symbolique ! Ce sera la toute première fois qu’un objet céleste de cette taille sera visible depuis la terre. Apophis était un Dieu Egyptien personnifié par un serpent (symbole de Satan), qui faisait la guerre à Râ, le Dieu soleil Egyptien, qui peut symboliser Jésus, car Jésus est la lumière du monde dans le Nouveau Testament. Encore tout un symbole…
Prophétie 10 : les apparitions de la Vierge Marie au 20ième siècle évoquant les temps de la fin.
Dans la tradition chrétienne, le serpent, symbole de Satan, sera écrasé par le triomphe du cœur immaculé de Marie à la fin des temps. C’est l’interprétation donnée à la phrase du chapitre 3 :15 de la Genèse : « Je mettrai l'hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci t'écrasera la tête et tu lui blesseras le talon. » On retrouve aussi bien sûr la présence de la femme dans le fameux signe d’Apocalypse 12.
C’est pour cela que les nombreuses mariophanies, c’est-à-dire les nombreuses apparitions mariales, à partir de 1830 et tout au long du 20ième siècle, ont été interprétées par beaucoup de croyants comme un signe que la fin des temps et le retour de Jésus Christ étaient proches. Le simple fait que les apparitions de la Sainte Vierge aient été aussi nombreuses est déjà un signe en soi. Mais ce sont aussi certains de ses messages, et le contexte de ses apparitions, qui paraissent annoncer pour bientôt les temps de la fin. A la différence des époques précédentes, les apparitions de Notre Dame dans les temps modernes n’ont pas seulement eu pour but de faire construire une chapelle ou d’indiquer une source d’eau miraculeuse.
Les apparitions de Notre Dame à partir du 19ième siècle ont souvent cherché à mieux faire connaître Marie et à répandre la dévotion à son Cœur Immaculé, comme pour faire advenir le triomphe de son cœur immaculé sur Satan. Les apparitions ont par exemple validé le dogme de l’Immaculée Conception lors de l’apparition de la rue du Bac en 1830. Le dogme de Marie médiatrice de toutes grâces a été affirmé aux apparitions d’Amsterdam et de Lipa aux Philippines dans les années 1940, apparitions non reconnues officiellement par l’Eglise catholique mais très crédibles. Ou encore, c’est le dogme de la présence réelle de Jésus dans l’eucharistie qui a été validé à Akita au Japon en 1973. Mais les apparitions sont aussi intervenues dans des contextes de guerre et/ou pour prévenir de guerres ou d’autres calamités prochaines, si les hommes ne se convertissent pas et n’en appellent pas à la grâce de Dieu.
Marie a souvent délivré des messages dans lesquels les événements de l’Apocalypse ont été évoqués de manière voilée, et parfois même explicite. Le message de la Salette : « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist » est très connu, par exemple.
C’est aussi le cas du message de Notre Dame à Fatima au Portugal en 1917 : « à la fin, mon cœur immaculé triomphera », ; c’était le triomphe sur le mal causé par la seconde guerre mondiale et le stalinisme, que Marie promettait d’empêcher si ses demandes étaient exaucées, ce qui ne sera pas le cas malheureusement. La principale voyante de l’apparition de Fatima, la religieuse Lucie Dos Santos, n’avait pas le droit de révéler une partie du message de Notre Dame, qui a été appelé ensuite le troisième secret de Fatima. Ce secret devait être dévoilé par le Pape uniquement. Sœur Lucie Dos Santos aurait toutefois révélé à une autre religieuse, qui lui demandait des indices sur le contenu du secret, que celui-ci était lié aux chapitres 8 à 13 de l’Apocalypse de Saint Jean. Ces chapitres concernent l’ouverture du 7ième sceau, suivi par les châtiments de Dieu sur ceux qui ont accepté la marque de la Bête, c’est-à-dire qui ont rallié Satan.
Lors de son apparition à Akita au Japon en 1973 (apparition officiellement reconnue par l’Eglise, comme celle de Fatima), Notre Dame avertit : « Si les hommes ne se repentent pas et ne s'améliorent pas, le Père infligera un châtiment terrible à l'humanité. Ce sera pire que le déluge. Un feu tombera du Ciel et anéantira une grande partie de l'humanité ». Ce n’est sans doute pas un hasard si Notre Dame a mis en garde contre un feu particulièrement destructeur, qui fait penser à l’arme nucléaire, en apparaissant au Japon, seul pays à avoir été victime de bombes nucléaires, avec les attaques d’Hiroshima et Nagasaki. Or, dans le livre de l’Apocalypse, la sonnerie de la troisième trompette provoque la chute du ciel d’une grande étoile qui brûlait comme un flambeau. Elle pollue les eaux des fleuves, et le nom de cette étoile était « absinthe ». Il se trouve que Tchernobyl signifie en russe « absinthe ». Est-ce que la catastrophe de Tchernobyl en 1986, avec aussi une pollution des eaux qui a notamment causé beaucoup de cancers de la thyroïde, annonçait symboliquement la cinquième trompette de l’apocalypse comme une bombe et une catastrophe nucléaire ?
Certains peuvent avoir un mouvement de rejet face à cette menace de châtiment, en argumentant qu’elle est contradictoire avec la miséricorde divine. En réalité, l’Ecriture sainte montre bien que Dieu, au cours de l’histoire, adapte sa révélation à la capacité qu’ont les hommes de pouvoir la comprendre. Et notre Dame agit sans doute de même. Elle présente les choses ainsi, afin que tous les hommes comprennent son discours et reviennent à Dieu. Mais en réalité, les enjeux mystiques de l’Apocalypse et son rôle dans le plan de Dieu, sont certainement beaucoup plus complexes et difficiles à comprendre pour nous, qui vivons dans le monde visible. La parole de Jésus montre que l’Apocalypse est le moment où Dieu va moissonner le monde. Il va séparer le bon grain, formé par les hommes adoucis et purifiés par les progrès opérés dans l’histoire de l’humanité, de l’ivraie, la mauvaise herbe formée par les hommes guidés par Satan, et à qui les progrès dans l’intelligence humaine donnent désormais tout moyen de détruire le monde, la création de Dieu. Il faut voir l’Apocalypse comme une étape nécessaire dans le plan de Dieu pour pouvoir faire vivre avec lui les hommes du bon grain dans la joie éternelle au paradis. Et non pas comme un châtiment injuste, comme si les hommes d’aujourd’hui avaient mérité plus que les autres par leurs péchés un grand châtiment de la part de Dieu. Plus les hommes écouteront les messages de Notre Dame et respecteront les commandements de Dieu, et moins les temps de la fin seront douloureux à vivre.
Ces temps de la fin ont aussi été évoqués par Notre Dame lors de son apparition en Ukraine en 1988, à Hrushiw. Cette apparition n’a pas non plus été reconnue officiellement par l’Eglise, mais l’Eglise met de toute façon souvent beaucoup de temps pour reconnaître les apparitions mariales. L’absence de reconnaissance officielle ne veut pas forcément dire qu’il existe de bonnes raisons pour rejeter la validité d’une mariophanie.
Hrushiw est un lieu de pèlerinage officiel de l'Eglise Greco-catholique en Ukraine.
En 1988, les pèlerins y auraient entendu les paroles suivantes prononcées par la Vierge, qui se tenait au-dessus de l'église avec l’Enfant Jésus dans ses bras :
"Repentez-vous et aimez-vous les uns les autres. Les temps sont en train d'arriver qui ont été décrits comme les temps derniers annoncés. Voyez la désolation qui nous entoure, la paresse, le génocide et beaucoup d'autres péchés. Je suis venue vers vous en larmes afin de vous implorer de prier, de travailler pour le bien et de labourer pour la gloire de Dieu. »
Marie aurait aussi demandé aux Ukrainiens de s’unir dans la paix aux Russes, et de les « convertir », afin de préserver la paix mondiale, mais aussi pour protéger les Ukrainiens.
La guerre entre la Russie et l’Ukraine aujourd’hui fait penser aux révélations du prêtre Malachi Martin. Ce prêtre jésuite, diplomate du Vatican et proche des papes Jean XXIII et Paul VI, a obtenu des informations sur le troisième secret de Fatima. Il les a révélées dans les livres. Ce qu’il a révélé en 1996 donnent en particulier une autre dimension à la guerre actuelle entre l’Ukraine et la Russie.
Voici ce qu’a écrit Malachi Martin en 1996 :
« Très important ! Si on croit aux révélations de Notre Dame de Fatima, le salut du monde, la guérison de TOUS ses maux, commencera en Ukraine et en Russie. C’est pour cela que la Vierge avait tant parlé de la Russie, qui, la première, devait être guérie de ses erreurs, car elle permettra ensuite au reste du monde d’aller mieux et de guérir de ses péchés. C’est un Message très mystérieux puisqu’on aurait pu croire que selon nous, Occidentaux, le salut du monde viendrait de l’Ouest. Mais non ! Selon Fatima, notre salut viendra de l’Est, et en particulier de la Russie et de l’Ukraine, ce qui est extraordinaire en soi. ». Malachie Martin a aussi révélé en 1997 que le signe de la Vierge dans le ciel qui annonce l’apocalypse, et qui est décrit par Saint Jean dans son livre, se produirait dans 10 ou 20 ans : il s’est effectivement produit en 2017, c’est la configuration astronomique qu’on a décrite et qui annoncerait les guerres de l’Apocalypse avec un début en 2024, et une apogée en 2026. Cette révélation de Malachi Martin peut laisser supposer, a priori, que le troisième secret de Fatima contient des dates précises sur la fin des temps.
Enfin, Malachi Martin a assisté aux confidences sur le 3ème secret données par le pape Jean-Paul 2 devant des évêques Allemands à Fulda en Allemagne, en 1980. Selon lui, mais aussi selon un article de presse paru quelques mois après l’entretien, le pape Jean-Paul 2 a laissé entendre que le 3ème secret de Fatima était bien lié à l’Apocalypse. Parmi les événements qui se produiront, il a évoqué le réveil de tous les volcans inactifs, l’anéantissement d’une nation, 5 jours d’obscurcissement du soleil, et une épidémie touchant la majeure partie du monde.
Conclusion : comment se protéger face aux guerres de l’Apocalypse ?
C’est donc avec les messages de la Vierge Marie que se termine cette présentation de 10 prophéties annonçant un retour prochain de Jésus Christ. Pour protéger, si ce n’est nos corps, en tout cas nos âmes pour le passage dans l’autre monde, nous devons écouter les demandes de Notre Dame lors de ses apparitions. Cela passe par la prière pour la conversion des pécheurs et le repentir de nos propres péchés bien sûr ; cela passe aussi par l’offrande, aussi souvent que possible, de nos bonnes actions et de nos souffrances dans de courtes prières à Dieu. Cela implique aussi les pratiques de la dévotion au cœur Immaculé de Marie, avec la prière quotidienne du chapelet et la communion réparatrice des premiers samedis du mois.
Si notre sauveur et seigneur Jésus Christ doit revenir dans les toutes prochaines années, alors nous, Chrétiens, devons annoncer son retour même à un monde incrédule. Esaïe nous a exhorté : « dans le désert, ouvrez le chemin au Seigneur ; dans cet espace aride, frayez une route pour notre Dieu. »
Quelques liens :
La symbolique des chiffres dans la Bible :
https://fr.aleteia.org/2018/06/04/la-symbolique-des-chiffres-dans-la-bible/
Prophétie d’Ezéchiel :
VIDÉO N°2 : 2030 Retour Jésus Christ pour sauver les Juifs - PART 2 sur 2 - TRAILER
https://www.youtube.com/watch?v=4Dsi_xWDX7k
Prophétie des 70 semaines de Daniel :
https://www.youtube.com/watch?v=Qc2hi0n4yG8
Assèchement de l’Euphrate :
Les signes de la constellation de la Vierge en 2017 :
https://www.youtube.com/watch?v=J5N5wTDxugs
Interprétation religieuse des éclipses solaires du 21 août 2017 et du 08 avril 2024 (chaîne YouTube « Je veux le Ciel »).
https://www.youtube.com/watch?v=zwjOAq2gl_Y
Sur la durée de l’éclipse du 21 août 2017 :
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89clipse_solaire_du_21_ao%C3%BBt_2017
Sur la durée de l’éclipse du 8 avril 2024 :
https://www.cite-espace.com/actualites-spatiales/leclipse-de-soleil-du-8-avril-2024/
Confirmation que l’éclipse du 8 avril 2024 a traversé 7 villes américaines appelées Ninive (source : un site dénonçant la lecture apocalyptique de l’événement).
Le mystère du Dragon à travers l'apparition de la comète Nishimura :
https://www.youtube.com/watch?v=E1xV-4DEWXU
https://drive.google.com/file/d/1TRC91zBULX4SDslRqIbGq1KZEstbJnfY/view
Apparition de Notre Dame en Ukraine :
La conférence de Malachi Martin sur les révélations de Jean-Paul 2 à propos du 3ème secret de Fatima :
https://www.youtube.com/watch?v=DtqkQR5GLng

Date de dernière mise à jour : 21/02/2025
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Commentaires
1 François DUCOR Le 11/01/2025
Dans les prophéties chrétiennes, il y a souvent une confusion entre la "fin des temps" (finis temporum) et la "fin du monde" (finis mundi).
A Garabandal, lors des apparitions de la Vierge entre 1961 et 1965, ces 2 notions ont été nettement distinguées par la sainte Vierge.
La "fin des temps" marque une période de transformation profonde du monde, caractérisée par des épreuves, des tribulations, et des signes annonçant une étape importante dans le plan divin.
Cette période inclut notamment la venue de l'Antéchrist, l'apostasie, les catastrophes naturelles, et les bouleversements dans l'Église.
Elle prépare un renouveau spirituel ou une nouvelle ère de paix où Dieu sera davantage reconnu dans le monde.
Ce n'est pas la fin de l'humanité, mais un passage à une nouvelle étape de l'histoire.
A Garabandal, la Vierge Marie a parlé d'événements spécifiques (l'Avertissement, le Miracle, le Châtiment) qui marquent la fin des temps, mais pas la destruction du monde. Ces événements visent à amener les âmes à la conversion : ils ont pour but de ramener les âmes à Dieu avant qu'il ne soit trop tard, mais ils ne marquent pas l'extinction de la vie sur Terre.
Les 4 voyantes de Garabandal ont aussi affirmé que ces événements ne signifient pas la fin du monde, mais un appel urgent à la conversion et à la préparation spirituelle.
La "fin du monde" désigne le moment ultime où le monde matériel cessera d’exister dans sa forme actuelle. C'est le moment du Jugement dernier, où Jésus-Christ reviendra en gloire pour juger les vivants et les morts.
Ce sera l’achèvement définitif du plan divin, avec la destruction du mal et l’établissement d’un nouveau ciel et d’une nouvelle terre.
Elle se situe après la période de la fin des temps.
Donc La fin des temps est une période de tribulations, et les événements comme la venue de l’Antéchrist ou les bouleversements dans l’Église s’inscrivent dans cette phase.
La fin du monde, en revanche, viendra plus tard, après le règne de paix ou le renouveau promis.
Jésus ne revient pas à la fin des temps pour établir un règne terrestre ou pour juger le monde. Son retour glorieux est réservé à la fin du monde, un événement encore plus éloigné et ultérieur au processus de purification des "temps de la fin". Cela nuance l'interprétation des prophéties et invite à mieux comprendre les étapes du plan divin.
Bien cordialement.
gospel2024tutamailcom Le 26/01/2025